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Marie-Louise Lefèvre-Deumier

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Marie-Louise Lefèvre-Deumier
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Azalaïs Marie-Louise Roulleaux-DugageVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Jean de SologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Famille
Père
Nicolas Roulleaux du Gage (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Adélaïde Bertrand de L 'Hodiesnière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint

Azalaïs Marie-Louise Lefèvre-Deumier, dite Marie-Louise Lefèvre-Deumier, née Roulleaux-Dugage, le [1] à Argentan et morte à Paris le est une sculptrice et journaliste française.

Sœur de Charles Henri Roulleaux-Dugage (1802-1870), Marie-Louise Roulleaux-Dugage épouse, en , l’écrivain et poète Jules Lefèvre-Deumier, avec qui elle aura deux fils : Maxime, en 1837, et Lazare Eusèbe, en 1841.

Après avoir étudié la sculpture comme art d’agrément, elle débute au Salon de 1850, sous son nom de femme mariée, en exposant un Buste de femme et un Jeune Berger sur l’île de Procida.

Elle continue ses envois, accueillis de la presse avec une faveur marquée. Elle obtient une médaille de 3e classe en 1853 pour les bustes en marbre de son fils Maxime et de l’archevêque de Paris, Mgr Sibour, et une mention honorable en 1855 à l’Exposition universelle de Paris. Au Salon de 1852, elle présente un buste de l’empereur Napoléon III[2] dont la copie, à la suite d'un décret impérial, sera ensuite déposé dans toutes les communes de France[3].

En 1861, elle accède à une commande publique, pour la statue de La Nymphe Glycera, située dans la Cour carrée du palais du Louvre ; elle est ainsi une des très rares femmes — dont la sculptrice Hélène Bertaux —, à avoir reçu une commande de décor sculpté pour ce palais.

En parallèle, elle coopère, vers la fin de 1855, au journal Le Travail universel sous le nom de plume de « Jean de Sologne ».

Ayant connu des difficultés financières, à la suite de la mort de son mari en 1857, elle s’installe en 1863 aux Pays-Bas, où elle travaille pour la famille royale, avant d’arrêter la sculpture après 1870 et de revenir à Paris, où elle meurt le .

  • Jeune pâtre de l'île de Procida, 1850, localisation inconnue.
  • Buste de Napoléon III, 1851, fonte, musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
  • Buste officiel du Prince-Président, Salon de 1852.
  • Buste de Napoléon Ier en Hermès, vers 1852, fonte, musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
  • Buste de Mgr Sibour, 1853, localisation inconnue.
  • Portrait du fils de l’auteur, exposé en 1853 et 1855, localisation inconnue.
  • Matrone romaine, 1857, localisation inconnue.
  • Buste du Général Paixhans, 1857, localisation inconnue.
  • L'Impératrice Eugénie agenouillée le jour de son mariage à Notre-Dame de Paris, plâtre, 1853, musée national du château de Compiègne. Un autre exemplaire est conservé à Nice au musée Masséna.
  • Buste d'Alfred Busquet, 1859, localisation inconnue.
  • La Nymphe Glycéra ou La Couronne de fleurs, 1861, Paris, palais du Louvre, Cour carrée.
  • La Princesse Clotilde, médaillon, 1868, localisation inconnue.
  • Buste d'Alphonse de Lamartine, 1869, localisation inconnue.
  • Virgile enfant, statue, localisation inconnue.
  • Statuette de Marie-Sophie, reine de Naples, en pied, avec manteau et chapeau, plâtre, Chantilly, musée Condé.
  • Le Pape Pie IX, localisation inconnue.
  • Portrait de sa majesté l'impératrice Eugénie, marbre, musée des Beaux-Arts de Marseille.

Notes et références

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  1. Notice biographique dans le Digitaal Vrouwenlexicon van Nederland, sur Historici.nl.
  2. Notice bibliographique de la BNF.
  3. Paul Lacroix, « Jules Lefèvre-Deumier : ouvrage rédigé par une société de gens de lettres », Biographie universelle, ancienne et moderne, Paris, Ernest Desplaces, vol. 23,‎ , p. 593-600 (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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