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Marie Bartête

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Marie Bartête
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
GuyaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Monein, ville natale de Marie Bartête

Marie Bartête (du béarnais barteta), née à Monein le [1] et morte le 13 mars 1938 à Saint-Laurent-du-Maroni[2], est une orpheline béarnaise qui, plongée dans la misère a été déportée au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni (avec le statut de « reléguée ») pour un vol à l’étalage. Elle est la dernière femme morte au bagne.

Albert Londres

Orpheline à 9 ans, elle est mariée à 15 et veuve à 20 ans. Placée et rangée comme bonne à Bordeaux, sa condamnation antérieure a été en réalité un prétexte pour la bannir et lui proposer une grâce en Guyane à la condition d'épouser un ancien bagnard. Le projet réel était de repeupler la colonie française et dans les faits cela devint une forme de déportation et proxénétisme encadré.

Porte des relégués à Saint-Laurent-du-Maroni

Albert Londres la rencontra et parle d'elle dans Au bagne.

Hospitalisée le 23 février 1938, elle meurt le 13 mars 1938 à l'hôpital de Saint-Laurent de cachexie sénile[2].

Une stèle lui rendant hommage a été inaugurée le 31 octobre 2014 au quartier Trouilh, à Monein[3],[4].

Notes et références

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  1. « Archives des Pyrénées-Atlantiques, acte n°25, vue 7 », sur earchives.le64.fr (consulté le )
  2. a et b Christophe Zirnhelt, « Marie Bartête, matricule 107, une des trois dernières femmes bagnardes en Guyane : un documentaire poignant », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
  3. « Monein se souvient de sa "bagnarde" », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  4. H. P., « Une stèle en mémoire de Marie Bartête », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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  • Pecassou-Camebrac, Bernadette. La dernière bagnarde. Paris : Flammarion, 2011.
  • Ferré, Katia-Christiane. Graine de bagnarde, Marie Bartete (1863-1938). Feuillage, 2013.

Article connexe

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Liens externes

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