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Marius Sestier

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Marius Sestier
Marius Sestier en 1896 par Henry Walter Barnett.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
SauzetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Marius Sestier (Sauzet, - )[1] est un pionnier du cinématographe. Il est plus connu pour son travail en Australie, où il a tourné quelques-uns des premiers films du pays.

Né le [2] à Sauzet dans la Drôme, Marius Ely Joseph Sestier est pharmacien de profession[1].

Débuts chez Lumière

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Il est employé par les frères Auguste et Louis Lumière pour faire la démonstration de leur cinématographe à l'étranger[3]. C'est avec ce mandat qu'il part pour l'Inde en [4], où il organise la première projection du pays, six courts métrages des frères Lumière au Watson's Hotel (en) de Bombay le [5],[6]. Sestier tourne aussi ses propres films à Bombay, mais les frères Lumières les refusent dans leur catalogue, non satisfaits par la qualité[7].

Carrière en Australie

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Sestier rencontre le photographe australien Henry Walter Barnett (en) pendant son voyage d'Europe vers l'Inde, et après avoir terminé son travail en Inde ils voyagent ensemble jusqu'à Sydney[3]. En , Sestier ouvre le premier cinéma d'Australie, le Salon Lumière sur Pitt Street à Sydney[8]. Sestier et Barnett commencent à tourner leurs propres films, à commencer par un court métrage de passagers qui débarquent du S.S. Brighton à Manly (Sydney), qui est le premier film tourné et diffusé en Australie[9]. Sestier et Barnett ont tourné environ 19 films ensemble à Sydney et Melbourne[9] dont le plus notable est un film de la course hippique Melbourne Cup en 1896. Ce film, qui est en fait composé de dix films de une minute projetés à la suite les uns des autres (dû à une limitation de la durée des films de l'époque)[3], a été dévoilé au Princess Theatre (en) de Melbourne le [10], accompagné d'un texte lu par Sestier. L'événement a été relayé par la presse nationale, dont The Age and The Bulletin, et est considéré comme la première production cinématographique australienne[3].

Après la fin de sa collaboration avec Barnett, Sestier continue d'organiser des projections en Australie jusque .

Autres expériences

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À son retour en France, Sestier prend la direction des Laboratoires Brevets Lumières[4].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marius Sestier » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Cécile Raynal, « Un pharmacien des Lumières : Marius Sestier (1861–1928) », Revue d'Histoire de la Pharmacie, Société d'Histoire de la Pharmacie, vol. 58, no 365,‎ , p. 7–30 (lire en ligne, consulté le )
  2. Acte de naissance sur les archives départementales de la Drôme
  3. a b c et d (en) Trish FitzSimons, Pat Laughren et Dugald Williamson, Australian Documentary : History, Practices and Genres, Melbourne, Cambridge University Press, , 33–34 p. (ISBN 978-0-521-16799-4, lire en ligne)
  4. a et b Chris Long et Luke McKernan, « Marius Sestier », sur Who's Who of Victorian Cinema, (consulté le ).
  5. (en) Anuj Kumar, « Indian cinema one of the most generous in the world today », The Hindu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Tejaswini Ganti, Bollywood : A Guidebook to Popular Hindi Cinema, New York, Routledge, , 268 p. (ISBN 978-0-415-58384-8, lire en ligne), p. 6
  7. (en) Erik Barnouw, Documentary : A History of the Non-fiction Film, New York, Oxford University Press, , 2nd revised éd., 400 p. (ISBN 0-19-507898-5, lire en ligne), p. 15
  8. (en) « Marius Sestier Collection », Australia, National Film and Sound Archive (consulté le ).
  9. a et b (en) Sally Jackson, « Patineur Grotesque: Marius Sestier and the Lumière Cinématographe in Australia, September–November 1896 », Screening the Past, université de La Trobe, (consulté le ).
  10. (en) Sally Jackson, « Melbourne Cup fashion, 1896 », Australia, National Film and Sound Archive, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Jean-Claude Seguin, « Marius Sestier, opérateur Lumière. Inde-Australie », 1895, revue d'histoire du cinéma, no 16,‎ , p. 34-58 (lire en ligne)

Liens externes

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