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Mikhaïl Pokrovski

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Mikhaïl Nikolaïevitch Pokrovski
Fonctions
Député de l'Assemblée constituante russe de 1918
Éditeur
Grande Encyclopédie soviétique (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Institut des professeurs rouges
Institut Marx-Engels-Lénine (en)
Académie Communiste (en)
Istpart (en)
Institut historique RANION (d)
Université d'État de MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Chaire
Membre de l'Académie des sciences de l'URSS (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Membre de
Académie des sciences de l'URSS (en)
Society of Marxist Historians (d)
Comité exécutif central panrusse (en)
Comité central de l'Union soviétique (en)
All-Union Society of Old Bolsheviks (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Directeurs de thèse
Distinction

Mikhaïl Nikolaïevitch Pokrovski (en russe : Михаил Николаевич Покровский), né le 17 août 1868 ( dans le calendrier grégorien) à Moscou et mort le à Moscou, est un historien russe, premier savant soviétique à avoir tenté une approche exclusivement marxiste de l'histoire de la Russie[1].

Fils d'un conseiller d’État, Mikhaïl Pokrovski naît à Moscou. En 1887, il finit son cursus d'études secondaires avec une médaille d'or, équivalent russe de la mention très bien. Il poursuit ses études à la faculté d'histoire et de philologie de l'université de Moscou où ses professeurs sont Vassili Klioutchevski et Paul Vinogradoff, et dont il est diplômé en 1891. Lors de ses années étudiantes il participe à la rédaction du mensuel Rousskaïa mysl (Русская мысль) fondé par Vykol Lavrov, qui véhicule les idées constitutionnalistes et précède l'apparition du parti constitutionnel démocratique.

En il est membre du comité de rédaction du journal Borba.

Il joua un rôle de premier plan dans la réorganisation de l'enseignement de la jeune Union soviétique. Vers la fin de sa vie, ses conceptions de l'histoire furent remises en question par le pouvoir qui lui reprochait essentiellement de ne pas accorder assez d'importance au rôle de l'État dans le développement historique. L'autocritique à laquelle il se livra ne l'empêcha pas de tomber en disgrâce et c'est sans doute à une mort prématurée qu'il dut d'échapper aux purges staliniennes. Vouée aux gémonies sous Staline, condamné en 1937 ainsi que toute l'école historique du matérialisme économique par Sergueï Bakhrouchine, sa vision de l'histoire fut quelque peu réhabilitée à partir des années 1960. Toutefois, il eut droit aux funérailles impressionnantes, avec les éloges funèbres prononcés par Viatcheslav Molotov, Valerian Kouïbychev et Staline lui-même[2]. Il est inhumé dans la nécropole du mur du Kremlin.

Son nom fut donné à l'Institut pédagogique de Léningrad qui en 1957 a fusionné avec l'Université Herzen.

Notes et références

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  1. (en) Serhii Plokhy, Unmaking Imperial Russia : Mykhailo Hrushevsky and the writing of Ukrainian history, Toronto/Buffalo, University of Toronto Press, , 614 p. (ISBN 978-0-8020-3937-8, lire en ligne), p. 347
  2. Mary M. Leder, My Life in Stalinist Russia : An American Woman Looks Back, Indiana University Press, , 344 p. (ISBN 978-0-253-33866-2, lire en ligne), p. 116

Liens externes

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