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Mu2 Gruis

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μ2 Gruis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 16m 26,55175s[1]
Déclinaison −41° 37′ 37,8541″[1]
Constellation Grue
Magnitude apparente 5,10[2]

Localisation dans la constellation : Grue

(Voir situation dans la constellation : Grue)
Caractéristiques
Type spectral G8 III[3]
Indice B-V +0,92[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +14,31 ± 0,53 km/s
Mouvement propre μα = −17,666 mas/a[1]
μδ = −13,765 mas/a[1]
Parallaxe 14,508 0 ± 0,272 8 mas[1]
Distance 68,927 ± 1,296 pc (∼225 al)[4]
Magnitude absolue +0,56[5]
Caractéristiques physiques
Rayon 9,97+0,32
−0,20
 R[6]
Luminosité 56,37 ± 0,78 L[6]
Température 5 009+52
−79
 K[6]

Désignations

μ2 Gru, HD 211202, HIP 109973, HR 8488, CD-42 15846, CPD-42 9408, SAO 231063[4]

Mu2 Gruis (en abrégé μ2 Gru) est une étoile ou une étoile binaire de la constellation australe de la Grue. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,10[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 14,51 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ ∼ 225 a.l. (∼ 69 pc) de la Terre[1]. Il s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +14 km/s[1].

Mu2 Gruis est une étoile binaire astrométrique suspectée, qui montre une variation dans son mouvement propre pouvant traduire la présence d'un compagnon en orbite[7]. Sa composante visible est une étoile géante jaune évoluée de type spectral G8 III[3]. C'est une variable périodique, dont la luminosité change selon une amplitude de 0,004 magnitude et à un rythme de 7,509 83 cycles par jour[8]. Ayant épuisé les réserves en hydrogène de son cœur, l'étoile s'est étendue et refroidie, de telle sorte que son rayon est environ 10 fois plus grand que le rayon solaire, qu'elle est environ 56 fois plus lumineuse que le Soleil et que sa température de surface est de 5 009 K[6].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -53 to -40 degrees, vol. 2, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. a et b (en) * mu.02 Gru -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  7. (en) V. V. Makarov et G. H. Kaplan, « Statistical Constraints for Astrometric Binaries with Nonlinear Motion », The Astronomical Journal, vol. 129, no 5,‎ , p. 2420–2427 (DOI 10.1086/429590 Accès libre, Bibcode 2005AJ....129.2420M)
  8. (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 1,‎ , p. 45–59 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194)

Liens externes

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