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René Lesecq

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René Lesecq
Naissance
Douai (Nord)
Décès (à 89 ans)
Paris 7e
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Special Air Service
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 19391977
Commandement Groupement saharien no 4
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Grand-croix de l'Ordre national du Mérite
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre T.O.E
Croix de la Valeur militaire

René Lesecq (Douai, - Paris, ), est un militaire français, Compagnon de la Libération. Engagé volontaire au début de la Seconde Guerre mondiale, il décide, après l'armistice du 22 juin 1940, de se rallier à la France Libre. Il participe alors aux combats en Afrique du Nord puis est parachuté en Bretagne et prend part à la Libération de la France et à la bataille des Ardennes. Restant dans l'armée à la fin de la guerre, il participe aux guerres d'Indochine et d'Algérie puis poursuit sa carrière militaire jusqu'à devenir général de brigade.

Jeunesse et engagement

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René Lesecq naît le à Douai, dans le Nord, d'un père directeur commercial d'une société de peinture[1]. Alors qu'il est étudiant, il décide de s'engager dans l'armée en [2].

Seconde Guerre mondiale

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Affecté comme soldat de 2e classe au 24e régiment d'infanterie coloniale (24e RIC), il est envoyé au Levant en [2]. Le 3e bataillon du régiment, dont il fait partie, est aussitôt dirigé vers Chypre en renfort des troupes britanniques[3]. C'est là qu'il apprend la nouvelle de l'armistice du 22 juin 1940[3]. Refusant la défaite, Lesecq et ses camarades se rangent du côté des britanniques et, à la mi-juillet, sont envoyés en Égypte où ils rejoignent des compatriotes du 24e RIC commandés par le capitaine Folliot et eux-mêmes évadés du Liban le [3]. Engagés dans les forces françaises libres, les hommes de ce groupe constituent le 1er bataillon d'infanterie de marine[3]. Au sein de cette unité, René Lesecq participe à la guerre du désert en Libye puis à la campagne d'Érythrée où il se distingue lors de la prise de Massaoua en [2]. Prenant part à la campagne de Syrie, il est détaché pendant trois mois à la compagnie des transmissions de Damas puis intègre les cours d'élève officier en [1].

Promu aspirant en , il est affecté à la 1re compagnie de chasseurs parachutistes (1re CCP) des forces aériennes françaises libres[3]. Intégrée au Special Air Service (SAS) du major Stirling, la compagnie, renommée French Squadron, réalise des attaques rapides et violentes sur les aérodromes allemands en arrière des lignes ennemies[3]. René Lesecq participe notamment à une opération destinée à détruire le port de Benghazi. Cependant, après un mois de route dans le désert en partant d'Égypte et en passant par Koufra, l'effet de surprise est anéanti et l'opération annulée[2]. Envoyé en Angleterre en avec la 1re CCP, il suit un entraînement au camp de Camberley[2]. Promu sous-lieutenant, il reçoit son brevet de parachutiste en juin[2]. En novembre suivant, commandée par Pierre-Louis Bourgoin, sa compagnie devient le 4e bataillon d'infanterie de l'air (4e BIA)[3].

En parallèle de la bataille de Normandie et dans le cadre de l'opération Dingson, René Lesecq est parachuté le dans le Morbihan pour y encadrer les FFI du maquis de Saint-Marcel[3]. Sérieusement blessé par balle et éclat de grenade le , il se rétablit rapidement après avoir été soigné dans une ferme puis constitue une compagnie de FFI[2]. À la fin du mois d'août, le 4e BIA, renforcé et renommé 2e régiment de chasseurs parachutistes, est engagé dans l'opération Spencer consistant à longer la Loire pour gêner le repli des troupes allemandes du Sud-Ouest vers l'Est[3]. Chef d'un peloton de jeeps, René Lesecq participe au harcèlement des derniers éléments de la wehrmacht entre Bourges, La Charité-sur-Loire et Sancerre[2].

Il suit ensuite la progression des troupes alliées lors de la Libération de la France puis parvient jusqu'en Belgique où, lors de l'opération Franklin, il participe au soutien des forces américaines lors de la bataille des Ardennes[3]. Le , il est blessé mais refuse d'être évacué et poursuit les combats à la tête de sa section jusqu'à la fin de la guerre[2].

Après-Guerre

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Après la guerre, René Lesecq est envoyé en Indochine où il prend part aux combats de Cochinchine de mars à [1]. Il revient en France en 1947 et, promu capitaine et reversé dans les troupes coloniales, est affecté à Madagascar pendant deux ans et demi[2]. Il se retrouve à nouveau en Indochine en 1953 et participe en novembre à l'opération Castor pour s'emparer de Ðiện Biên Phủ[3]. En , commandant d'une compagnie de parachutistes, il est largué sur le poste encerclé de Muong-Sai au nord du Laos[2]. Il est alors à nouveau blessé mais, vite remis sur pied, il repart à nouveau au combat dans la région de Hanoï[2]. Il rejoint la métropole en pour être muté au 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine[1].

Le capitaine Lesecq participe à la guerre d'Algérie de à et reçoit une citation à l'ordre de l'armée avant d'être promu chef de bataillon[1]. Affecté en Afrique-Équatoriale française, il prend le commandement du groupement saharien no 4 de à [3]. Il passe lieutenant-colonel en 1966 et commande le 61e bataillon de soutien de la 11e division parachutiste de 1967 à 1969[2]. Affecté au secrétariat général à la défense, il y est promu colonel en 1971 puis général de brigade en 1977 et y termine sa carrière militaire[3].

René Lesecq meurt le à Paris et est inhumé à Médan, dans les Yvelines[1].

Décorations

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Grand officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Grand-croix de l'Ordre national du Mérite
Croix de guerre 1939-1945
Avec palme
Croix de guerre T.O.E
Avec palme
Croix de la Valeur militaire
Avec palme
Médaille de la Résistance française
Avec rosette
Médaille coloniale
Avec agrafes "Érythrée", "Libye" et "Extrême-Orient"
Médaille de la Liberté
(États-Unis)
Officier de l'Ordre du Million d'Éléphants et du Parasol blanc
(Laos)
Croix de la Vaillance
(Viêt Nam)

Références

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  1. a b c d e et f « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. a b c d e f g h i j k l et m Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
  3. a b c d e f g h i j k l et m Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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