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Soyouz MS-09

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Soyouz MS-09
Données de la mission
Vaisseau Soyouz
Équipage Sergueï Prokopyev
Serena M. Auñón-Chancellor
Alexander Gerst
Indicatif radio Altai
Date de lancement 6 juin 2018
Site de lancement Cosmodrome de Baïkonour, Kazakhstan
Date d'atterrissage 20 décembre 2018
Site d'atterrissage Kazakhstan
47° 29′ 40,98″ N, 69° 41′ 58,86″ E
Durée 6 mois et 14 jours
Date de désamarrage 20 décembre 2018
Altitude orbitale Orbite terrestre basse
Inclinaison orbitale 51,6 degrés
Distance parcourue 134 millions de kilomètres
Paramètres orbitaux
Nombre d'orbites 3 152
Photo de l'équipage
Serena Auñón, Sergueï Prokopyev et Alexander Gerst.
Serena Auñón, Sergueï Prokopyev et Alexander Gerst.
Navigation

Soyouz MS-09 (en russe : Союз МС-09) est une mission spatiale lancée le grâce à un lanceur homonyme[1]. Le vaisseau a conduit 3 astronautes jusqu'à la Station spatiale internationale (ISS) afin qu'ils participent aux expéditions 56 et 57.

Équipage de remplacement

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Gerst sera le premier commandant allemand de l'ISS ainsi que le second européen et le quatrième non russe et non américain à commander l'ISS, au cours de l'Expédition 57[2].

Il était initialement prévu que Jeanette Epps soit la deuxième ingénieure de vol de la mission. Elle a été remplacée par Auñón-Chancellor en [3].

Le , une fuite est détectée sur le module orbital du vaisseau amarré au segment russe de la station. C'est une légère perte de pression dans l'habitacle qui a donné l'alerte. L'origine de la fuite — un trou d'approximativement 2 mm de diamètre — est identifiée et la réparation effectuée le jour même. Une enquête doit déterminer la cause de l'incident, mais l'hypothèse de la micrométéorite a été exclue. Le vaisseau demeure apte à assurer le retour de l'équipage en sécurité[4],[5],[6].

À la suite de l'échec du lancement de Soyouz MS-10 le , la mission est prolongée, afin de ne pas laisser l'ISS inhabitée. Le vaisseau devra cependant rentrer sur Terre au plus tard six à sept mois après son lancement[7].

Après enquête sur les causes de l'échec du lancement de Soyouz MS-10, le lanceur Soyouz est de nouveau autorisé à transporter des équipages[8]. Après l'arrivée des membres de la mission Soyouz MS-11 le , le retour sur Terre de l'équipage a eu lieu le .

Les enquêteurs russes attribuent vite la présence du trou à un forage réalisé avec maladresse, comme en témoigne la présence d'éraflures à proximité. La thèse d'une erreur humaine commise au sol est privilégiée.

Le , à la suite des incidents ayant affecté le lancement puis l'amarrage du module russe Nauka, l'agence Tass, citant un responsable de Roscosmos sans dévoiler son identité, avance que le forage a été commis en situation de microgravité, donc par un membre d'équipage de la Station spatiale internationale. L'article accuse l'astronaute Serena M. Auñón-Chancellor d'avoir saboté la capsule au cours d'une crise de nerfs. La NASA rejette en bloc ces accusations[9].

  1. « astronaut.ru », sur www.astronaut.ru (consulté le )
  2. Joachim Becker, « SPACEFACTS: Upcoming ISS Expeditions », sur www.spacefacts.de (consulté le )
  3. « Une astronaute noire de la Nasa mystérieusement remplacée au dernier moment », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Communiqué sur le blog de l'ESA, 30 aout 2018.
  5. « Fuite d'oxygène dans l'ISS », sur www.leparisien.fr, (consulté le ).
  6. (en) Thomas Burghardt, « Soyuz/Station atmosphere leak no threat to Crew – Investigation focusing on mystery drill hole », sur nasaspaceflight.com, .
  7. Joachim Becker, « ISS: Expedition 57 », sur www.spacefacts.de (consulté le )
  8. (en) « Press-conference on the findings of the State Committee investigation of the Soyuz failure of October 11, 2018 », sur Roscosmos.ru, (consulté le )
  9. (en) Amy Thompson, « Russian space officials try to blame NASA astronaut for Soyuz air leak in 2018: report », sur space.com, .

Articles connexes

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Liens externes

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