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Z 9051-9052

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Z 9051-9052 (SNCF)
Description de l'image Defaut.svg.
Identification
Exploitant(s) SNCF
Désignation (Z 4123 PO) Z 9051 et (Z 4157 PO) Z 9052[1]
Type automotrice électrique
Composition 2 caisses (M+R)[1]
Couplage UM entre elles
Constructeur(s) Jeumont-Schneider 1953
Transformation 1951-1953
Effectif 0 (01/01/2010)
Retrait radiée en 1968[1]
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Bo'Bo'
Écartement standard mm
Alimentation monophasé 25 kV-50 Hz
Moteurs de traction 4 moteurs
Puissance continue 1136 kW
Masse en service 70 t
Longueur HT 21,050[1] m
Empattement 13,700[1] m
Empattement du bogie motrice 2,600[1] m
Diamètre des roues Ømotrice 1100[1]
Vitesse maximale 80[1] km/h

La Z 9051 et Z 9052 sont deux anciennes automotrices électriques prototype de la SNCF alimentée en courant alternatif à « fréquence industrielle », c’est-à-dire la fréquence standard 50 Hz délivrée notamment par EDF.

Cette expérimentation a lieu sur l'« Étoile de Savoie », dont le premier tronçon était Aix-les-Bains - Annecy entre 1951 et 1963 pour la Z 9051 et entre 1953 et 1968 pour la Z 9052.

Caractéristiques techniques

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Automotrice type Z 4100.

Elles sont obtenues par transformation de deux éléments de la série des Z 4100 employées sur les lignes de banlieue de Paris-Austerlitz. Les travaux de modification sont pris en charge par les équipes des ateliers d'Oullins. Après ces modifications, les deux automotrices conservent leur livrée verte[1].

Elle est issue de la transformation de la Z 4123 ; elle est accompagnée de la remorque ZS 19051, ex Cmyp 17044[2].

Des équipements électriques fournis par Oerlikon sont installés. Quatre moteurs directement alimentés en courant alternatif 50 Hz par le transformateur principal d'un puissance de 1 035 kVA, sont montés sur les bogies à raison d'un par essieu. Des contacteurs Jeumont-Heidmann entraînés par un servomoteur permettent d'utiliser la Z 9051 en couplage avec la Z 9052[2].

La Z 9052 et sa remorque ZS 9052 forment une rame obtenue par transformation de la Z 4157 et de la Cmyp 17033[3].

Cette automotrice reçoit des équipements électriques Jeumont-Schneider[4] qui alimentent quatre moteurs directs BBC puis, à partir de 1956, d'autre moteurs, moins performants que les précédents. La transformation s'accompagne d'une réduction de capacité de l'automotrice à 73 places de troisième classe, puis de seconde à partir de 1956[3].

La Z 9051 arrive en Savoie (dépôt de Chambéry puis d'Annemasse) le alors que la Z 9052, en raison de travaux de transformation plus longs, ne la rejoint que le [4] mais reste attachée au dépôt des Aubrais[1].

Vers la fin 1953, les deux automotrices retournent brièvement à Oullins pour être adaptées au relèvement de tension sur les lignes de Savoie (de 20 à 25 kV qui a eu lieu la même année[5].

La Z 9051 rejoint le dépôt de Bordeaux le où elle reprend son ancien numéro (Z 4123) en même temps qu'elle retrouve des équipements 1,5 kV continu. La Z 9052 retourne aux Aubrais le . Garée sans emploi, non remise au type, elle est radiée le [1],[4].

Références

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  1. a b c d e f g h i j et k Olivier Constant, Encyclopédie du matériel moteur SNCF : Supplément à la revue « Le Train », t. 5 : Les locomotives et automotrices 25000 V monophasé, Publitrains, , 98 p. (ISSN 1267-5008), p. 68-69.
  2. a et b Jean-Marc Dupuy, « Le choix de la ligne de Savoie », Le Train, no 41 « Les électrifications SNCF - Tome 1 : le monophasé des origines à 1962 - Savoie - Nord-Est - Jura »,‎ , p. 25.
  3. a et b Jean-Marc Dupuy, « Le choix de la ligne de Savoie », Le Train, no 41 « Les électrifications SNCF - Tome 1 : le monophasé des origines à 1962 - Savoie - Nord-Est - Jura »,‎ , p. 25-26.
  4. a b et c Loïc Fieux, « Les automotrices du laboratoire de Savoie », Correspondances ferroviaires « Numéro hors-série : L'art de composer les trains : les automotrices »,‎ , p. 41 (lire en ligne).
  5. Jean-Marc Dupuy, « Le choix de la ligne de Savoie », Le Train, no 41 « Les électrifications SNCF - Tome 1 : le monophasé des origines à 1962 - Savoie - Nord-Est - Jura »,‎ , p. 26-27.