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Michael Parenti

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Michael Parenti en 2004.

Michael Parenti (né en 1933 à New York) est un historien et un politologue américain.

Against Empire, 1994

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L'impérialisme état des lieux

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L'impérialisme a été la plus puissante force de l'histoire mondiale au cours des quatre ou cinq derniers siècles découpant des continents, opprimant les peuples autochtones, rayant de la carte des civilisations entières. La question de l'empire telle qu'elle se pose aujourd'hui n'a pourtant qu'une importance très marginale pour nos universitaires, journalistes et dirigeants politiques. S'il n'est pas complètement passé sous silence, le thème de l'impérialisme a été tant et si bie, enjolivé que des empires ont été rebaptisés « commonwealths » et des colonies « territoires » ou « dominions ». Les interventions militaires impérialistes deviennent, selon les régions du monde, des affaires de « défense nationale » ou de « sécurité nationale » de maintien de la « stabilité ».
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 1. L'impérialisme : état des lieux, chap. introduction, p. 5


Conversion artificielle à la pauvreté

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Ce qu'on appelle « sous-développement » est un ensemble de rapports sociaux qui ont été imposés par la force à des pays entiers.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 1. L'impérialisme : état des lieux, chap. Conversion artificielle à la pauvreté, p. 14


La recherche de profit mène à l'enfer.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 1. L'impérialisme : état des lieux, chap. Conversion artificielle à la pauvreté, p. 14


La théorie du développement

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Cette « théorie du développement », ou « théorie de modernisation » comme on l'appelle parfois, a peu de rapports avec la réalité. Ce qui a émergé dans le tiers monde est une forme de capitalisme dépendant, intensément exploiteur. Les conditions économiques se sont radicalement détériorées avec la croissance de l'investissement des sociétés transnationales.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 1. L'impérialisme : état des lieux, chap. La théorie du développement, p. 17-18


Le problème n'est ni la pauvreté des terres ni des population improductive, mais l'exploitation étrangère et l'inégalité des classes.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 1. L'impérialisme : état des lieux, chap. La théorie du développement, p. 18


Les investisseurs envahissent un pays non pour le soutenir mais pour s'enrichir eux-même.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 1. L'impérialisme : état des lieux, chap. La théorie du développement, p. 18


La domination impériale remise à jour

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Une violence rationnelle

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Les Etats-Unis détiennent la plus puissante machine militaire du monde. Son but officiel était de protéger la démocratie d'une agression communistes. Mais la véritable mission de l'armée américaine - telle qu'elle a été démontré au Viêt-nam, au Cambodge, au Laos, au Liban, en République dominicaine à la Grenade et au Panama ... [au Yémen, au Congo, en Ukraine ...] - n'était pas de parer à des invasions russes ou cubaines, elle était d'empêcher des gouvernements autochtones anticapitalistes, révolutionnaires ou populistes-nationalistes de l'emporter.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 2. La domination impériale remise à jour, chap. Une violence rationnelle, p. 32


La mondialisation par la GATT

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Conçue pour laisser la destinée économique mondiale à la délicate merci des banques et des sociétés multinationales, la mondialisation est une extension logique de l'impérialisme, une victoire de l'empire sur la république et du capital financier international sur la démocratie.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 2. La domination impériale remise à jour, chap. La mondialisation par la GATT, p. 40


Intervention : Qui baigne ? Qui saigne ?

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Un empire militaire mondial

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Le pouvoir américain a pour objectif concret de préserver non seulement le système capitalistes international mais aussi l'hégémonie américaine sur ce système.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 3. Intervention : Qui baigne ? Qui saigne ?, chap. Un empire militaire mondial, p. 41


Les raisons des interventions

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Pourquoi un pays prétendument pacifique et démocratique a-t-il jugé nécessaire d'utiliser tant de violence et de répression contre tant de peuple dans tant de lieux ? Un but important de la politique américaine est de rendre le monde plus sûr pour les Fortune 500 et pour son système mondial d'accumulation du capital.
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 3. Intervention : Qui baigne ? Qui saigne ?, chap. Les raisons des interventions, p. 44


Les données publiées montrent que les Etats-Unis sont la première puissance interventionniste du monde. Les raisons en sont multiples et se recoupent.
  • Protéger les investissements directs
  • Créer des opportunités de nouveaux investissements
  • Préserver la domination politico-économique et le système d'accumulation du capital
  • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 3. Intervention : Qui baigne ? Qui saigne ?, chap. Les raisons des interventions, p. 44-48

  • Des confusions communément admises

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    Les interventions ne vont pas là où se trouve le capital comme tel, mais là où il est menacé.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 3. Intervention : Qui baigne ? Qui saigne ?, chap. Des confusions communément admises, p. 48


    A Empire fort, république faible

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    Le succès d'un empire dépend de sa capacité à exproprier les ressources de la république.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 4. A Empire fort, république faible, chap. Introduction, p. 62


    Un succès catastrophique

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    Au nom de la démocratie

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    Washington a aussi appuyés des rebelles contre-révolutionnaires de droite les plus criminels qui soient : l'UNITA de Savimbi en Angola, la RENAMO au Mozambique, les moudjahidins en Afghanistan et même dans les années 1980, les fanatiques de Pol Pot qui ont mené la guerre contre le Cambodge socialiste.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 5. Un succès catastrophique, chap. Au nom de la démocratie, p. 81


    Loin de menacer la démocratie, le gouvernement de gauche de l'Unité Populaire menaçaient les oligarchies privilégiées - en accroissant la démocratie. Ce qui a alarmé des dirigeant comme Kissinger n'était pas que les réformes social-démocrates [au sens de socialiste/communiste] d'Allende échouaient mais plutôt qu'elles portaient leurs fruits. Le glissement vers l'égalité politico-économique devait être arrêter.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 5. Un succès catastrophique, chap. Au nom de la démocratie, p. 82


    ... le capitalisme est plus à l'aise avec le fascisme qu'avec la social-démocratie [au sens de socialisme ou communisme].
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 5. Un succès catastrophique, chap. Au nom de la démocratie, p. 83


    Pour la cause

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    Dissuader la prolifération des armements

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    En 1993, la CIA et le Pentagone ont accusé la République populaire de Corée (RPDC), mieux connues comme la Corée du Nord communiste, de s'engager dans un programme clandestin d'armement nucléaire. Comme Preuve il mettait en avant l'extraction traditionnelle de barres de plutoniums de leurs installations nucléaires. Ce que les médias et les responsables américains omettaient de préciser, c'est que, entre mai 1992 et janvier 1993, la Corée du Nord a autorisé six inspections sur le terrain de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 7.Pour la cause, chap. Dissuader la prolifération des armements, p. 123


    Dans une interview accordée à CNN le 14 avril 1994, le président nord-coréen Kim Il-Sung a insisté sur le fait que son pays n'avait ni la capacité ni l'intention de construire des armes nucléaires : "Ce que Le monde nous demande aujourd'hui de montrer des armements nucléaires que nous n'avons pas. [...] Nous avons beaucoup construit dans notre pays et nous ne voulons pas détruire cela. Ceux qui veulent la guerre sont insensés.". Dans une autre interview accordée à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, Kim ajoutait : "Quel serait pour nous l'intérêt de produire une ou deux armes nucléaires lorsque vous avez plus de dix milles systèmes de frappes que nous n'avons pas ?".
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 7. Pour la cause, chap. Dissuader la prolifération des armements, p. 123


    Dans une interview accordée à NBC-TV le 3 avril 1994, le secrétaire d'État à la défense William Perry a froidement remarqué : "Il est concevable que les actions - américaines - puissent aller jusqu'à provoquer les Nord-Coréens dans le déclenchement d'une guerre et c'est un risque que nous acceptons de prendre"
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 7. Pour la cause, chap. Dissuader la prolifération des armements, p. 124


    Le prédécesseur de Perry, Les Astin, avait souligné : "Notre objectif est centré sur la nécessité d'étendre notre pouvoir dans des régions vitales pour nos intérêts et de vaincre des puissances régionales potentiellement hostiles telle que la Corée du Nord et l'Irak"
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 7. Pour la cause, chap. Dissuader la prolifération des armements, p. 124


    En mai, 1994, le sénateur républicain de l'Arizona John McCain, considéré comme influent en matière de politique étrangère, a réclamé des frappes aériennes sur le réacteur nucléaire nord-coréen de Yongban, tout en admettant que "cela pourrait libérer des radiations nucléaires". Pyeong Yang avait donc quelque raison de penser qu'il pouvait-être pris pour cible. Ce que l'on n'a pas mentionné dans toute cette controverse, c'est que les États-Unis, d'après une estimation de l'Institut de Brooking en 1986, avaient installé un millier d'armes nucléaires en Corée du Sud à proximité de frappe du Nord.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 7. Pour la cause, chap. Dissuader la prolifération des armements, p. 124


    Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique

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    Le bien-être public pour les nantis

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    Les grandes entreprises privées sont toujours prêtes à empocher tous les profits et à socialiser tous les coûts
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Le bien-être public pour les nantis, p. 17O


    S'il y a trop de dépenses fédérales de bien-être public, c'est un bien-être qui profite aux riches non aux pauvres.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Le bien-être public pour les nantis, p. 171


    Somme toute, le mythe d'une économie indépendante, de libre marché et centrée sur l'offre n'est précisément que cela un mythe. Dans presque toutes les entreprises, le gouvernement fournit aux affaires soutien, protections et opportunités de profits privés, sur le dos du public.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Le bien-être public pour les nantis, p. 172


    Le jeu des impôts

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    Le gouvernement emprunte aujourd'hui de l'argent aux gens qu'il devrait imposer - c'est là une raison majeure des énormes déficits.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Le jeu des impôts, p. 175


    On suppose que de généreux réductions d'impôts encourageront de nouveaux investissements et créeront de nouveaux emplois. Mais les entreprises qui payent actuellement moins d'impôts réduisent en fait aussi le nombre de leurs employés. Diminuer de façon importante leurs impôts est plutôt susceptible de devenir une manne de payements de meilleurs dividentes aux actionnaires et de traitements plus juteux pour les patrons
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Le jeu des impôts, p. 175


    Plus d'argent n'est pas forcément un incitant propre aux investissements des entreprises si le pouvoir d'achat de la population laborieuse est insuffisant.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Le jeu des impôts, p. 175


    La possession populaire collective de la dette nationale

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    Il y a un siècle et demi, Karl Marx écrivait dans le Capital : « La seule partie de la soi-disant richesse nationale qui rentre dans la possession collective des peuples modernes, c'est leur dette publique. » Ceux qui nous dirigent peuvent s'emparer de nos domaine forestier, de nos réserves de pétrole, de nos richesses minières, de nos fonds de pension, de nos longueurs d'ondes et de nos emplois, mais ils nous laisseront toujours loyalement la dette nationale.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. La possession populaire collective de la dette nationale, p. 176


    Retour vers le XIXe siècle

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    « La valeur ajoutée » est une expression capitaliste qui correspond globalement à ce que les marxistes appellent « le plus-value ». C'est la valeur que, par le travail, les salariés créent en surplus de ce qu'ils ont payés pour ce faire. Considérée en termes de valeurs ajoutée,le tiers monde offre des formes de capitalisme
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Retour vers le XIXe siècle, p. 179


    Considérée en termes de valeur ajoutée, le tiers monde offre des formes de capitalisme bien plus réussies que les démocraties sociales avec leurs puissants syndicats, leurs salaires plus élevés, leurs nombreux avantages sociaux. De tels acquis démocratiques grèvent les profits des sociétés privées et sont perçus par les capitalistes comme une menace pour le système du libre marché.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Retour vers le XIXe siècle, p. 179


    Le sous-emploi est une condition nécessaire pour la tiers-mondialisation. [...] Dans les années 90, les salaires réels ont chuté d'au moins dix pour cent en une décennie.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie 9. Politique économique vaudou : la tiers mondialisation de l'Amérique, chap. Retour vers le XIXe siècle, p. 180


    Ecraser l'Irak...

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    La suprématie politico-économique mondiale

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    Le but n'est pas seulement d'assurer la suprématie du capitalisme mondial en tant que tel, mais celle du capitalisme américain mondial, en empêchant l'apparition de toute autre superpuissance potentiellement concurrente ou, [...] toute autre puissance régionale potentiellement concurrente.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie Ecraser l'Irak, chap. La suprématie politico-économique mondiale, p. 237


    Quelques pays du Moyen-Orient ont du pétrole mais pas d'eau, d'autres ont de l'eau mais pas de pétroles. L'Irak est le seul à disposer d'une profusion des deux, avec aussi une bonne assise agricole - quoique la plus grande partie de ses terres fertiles soient aujourd'hui fortement contaminées par l'Uranium appauvri qui y a été déversé lors des bombardements de la premières guerre du Golfe en 1991
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie Ecraser l'Irak, chap. La suprématie politico-économique mondiale, p. 237


    Les médias étatiques ... deviendront « libre et indépendants » en étant livrés à de riches sociétés privés ... . Toute critique aussi vague soit-elle, de la politique étrangère des Etats-Unis ou du libre-marché capitaliste, sera interdite. ... Quoi que ce soit de l'économie ... sera privatisé à prix dérisoirement bradé. La pauvreté et le chômage, déjà tellement élevés, vont grimper vertigineusement. La dette nationale ... s'envolera tout autant, tandis que les emprunts internationaux y seront émis pour aider [les gens] à payer pour les représailles dont ils sont victimes. Les services publics seront réduits à néant et le pays connaîtra encore plus de misère qu'aujourd'hui. Et l'on nous fait croire que la population ... veut encore er encore subir l'épreuve de la force militaire américaine dans la perspective d'atteindre le paradis du libre marché.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie Ecraser l'Irak, chap. La suprématie politico-économique mondiale, p. 239


    L'accaparement des richesses naturelles

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    On peut résumer en un mot une des autres raisons de prendre l'Irak pour cible : le pétrole.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie Ecraser l'Irak, chap. Profits politiques internes, p. 240


    Parallèlement au maintien de l'ensemble du système mondial d'expropriation, les dirigeants américains s'intéressent au pillage colonial direct d'un autre temps. [par ex : au Congo par l'intermédiaire du Rwanda].
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie Ecraser l'Irak, chap. Profits politiques internes, p. 240


    Profits politiques internes

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    La guerre distrait aussi les gens de leurs problèmes [...]. Le conflit armé est aussi une bonne excuse pour limiter toujours plus de libertés civiles ... .
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie Ecraser l'Irak, chap. Profits politiques internes, p. 242


    Nombre de bon militants ont été vaincus à cause de leur incapacité à comprendre la malignité sans faille de leurs ennemis. Mieux nous connaîtrons ce à quoi nous avons affaire, mieux nous pourrons le combattre.
    • L'horreur impériale, Michael Parenti, éd. Aden, 2003, partie Ecraser l'Irak, chap. Profits politiques internes, p. 243


    Black Shirts and Reds, Rational Fascism and the Overthrow of Communism, 1997

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    Tout-sauf-classe

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    Les gens peuvent ne pas développer une conscience de classe mais ils sont toujours affectés par le pouvoir, les privilèges et les handicaps liés à la distribution de la richesse et de la misère. Ces réalités ne se trouvent pas annulées par la race, le genre ou la culture. Ces derniers éléments opèrent dans une société de classe.
    • Le mythe des jumeaux totalitaires, Michael Parenti, éd. Delga, 2013, partie Tout-sauf-classe, p. 171


    Les exigences du pouvoir et de l'exploitation de classe façonnent une réalité sociale dans laquelle nous vivons tous.
    • Le mythe des jumeaux totalitaires, Michael Parenti, éd. Delga, 2013, partie Tout-sauf-classe, p. 171


    Le racisme et le sexisme contribuent à créer des catégories surexploitées de travailleurs (minorités et femmes) et renforcent les notions d'inégalité qui jouent un rôle si important dans un système capitaliste.
    • Le mythe des jumeaux totalitaires, Michael Parenti, éd. Delga, 2013, partie Tout-sauf-classe, p. 171


    Épouser une analyse de classe ne signifie pas nier l'importance des questions identitaires mais voir comment celles-ci sont liées entre elle et liées à la structure d'ensemble du pouvoir politico-économique.
    • Le mythe des jumeaux totalitaires, Michael Parenti, éd. Delga, 2013, partie Tout-sauf-classe, p. 172


    Une conscience des rapports de classe améliore notre compréhension de la culture, des discriminations raciales ou du genre.
    • Le mythe des jumeaux totalitaires, Michael Parenti, éd. Delga, 2013, partie Tout-sauf-classe, p. 172


    Histoire et Mystifications, 1999

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    Bien sûr, la culture politique n'est elle-même pas exempte des effets du pouvoir de classe. La plus grande partie de ce qui est supposée être notre culture commune émane en grande partie de la transmission sélective de la culture de classe ou de la culture dominée par la classe : [...].
    • Histoire et Mystifications, Michael Parenti, éd. Demi Lune, 2013, partie Notes du chapitre 1, p. 256