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Aït Baâmrane

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Aït Baâmrane
آيت با عمران
ⴰⵢⵜ ⴱⴰ ⵄⵎⵔⴰⵏ
Carte du pays Aït Baâmrane et Lakhsass
Informations générales
Nom arabe
Āyt Bā ‘Amrān
Nom berbère
Ayt Ba Ɛemran
Échelon
Confédération tribale
Géographie
Région principale
Province principale
Province secondaire
Chef-Lieu
Histoire et anthropologie
Mode de vie
Sédentaire
Nombre de fractions
6
Fractions
Sbouya ; Mesti ; Aït Elkhoms ; Aït Boubker ; Aït Iazza ; Aït Abdallah
Culture
Langue principale
Aït Baâmrane, 2015

Les Aït Baamrane (en Tachelhit : ⴰⵢⵜ ⴱⴰ ⵄⵎⵔⴰⵏ, Ayt Ba Ɛemran) forment une confédération tribale berbère Chleuh établie dans le sud-ouest du Maroc, au Souss. Elle est composée de six tribus établies autour de la ville de Sidi Ifni[1]. La tribu voisine de Lakhsass y est liée.

Faisant anciennement partie de l'alliance (leff) du leff du Taguizoult (ou Tagouzoult), certaines fractions avaient néanmoins recours, épisodiquement, au leff opposé du Taheggouat.

Le premier à écrire un ouvrage sur cette confédération fut le "capitaine chleuh", Léopold Justinard[2].

Les Aït Baâmrane sont célèbres pour leur résistance face à l'occupation : ils ne signent un traité avec l'Espagne qu'en 1934, autorisant cette dernière à s'installer temporairement sur leur territoire, puis déclenchent la guerre d'Ifni en 1957 pour l'en chasser. Exemple unique d'une tribu au Maghreb réussissant à libérer d'elle-même et de manière définitive son territoire de l'emprise de son colonisateur. Romain Simenel qualifie cette libération d'exploit dans son livre "L'origine est aux frontières : Les Aït Ba'amran, un exil en terre d'arganiers" [3]

Composition

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La confédération des Aït Baamrane est constituée de six tribus[1] :

  • Sbouya, autour de la commune de Sbouya ;
  • Mesti (ou Imestiten), entre Mesti et la ville de Sidi Ifni ;
  • Aït Elkhoms, établie sur le territoire entre Mesti à l'ouest, Tangerfa à l'est, Imi n'Faset au sud et Tioughza au nord ;
  • Aït Boubker, entre le nord de la ville de Sidi Ifni, le sud du caïdat de Mirleft et l'ouest du caïdat de Tioughza ;
  • Aït Iazza, occupant la partie est du caïdat de Tioughza ;
  • Aït Abdallah, présente autour de la commune rurale d'Arbaa Aït Abdallah ainsi qu'au nord de la commune rurale de Tangarfa.

Démographie

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Notes et références

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  1. a et b Romain Simenel, « L'origine est aux frontières - Espace, histoire et jihad chez les Aït Ba'amran du Sud marocain », dans : Transcontinentales, n.3 (2006). (Article en ligne : http://transcontinentales.revues.org/566)
  2. Léopold Justinard, Les Aït Ba Amran, Paris, Champion
  3. L'origine est aux frontières : Les Aït Ba'amran, un exil en terre d'arganiers, Romain Siemenel[1]