Aller au contenu

Attaque d'Inata (2018)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Attaque d'Inata

Informations générales
Date -
Lieu Inata
Issue Victoire franco-burkinabée
Belligérants
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
Drapeau de la France France
Ansarul Islam
Forces en présence
Drapeau du Burkina Faso
inconnues

Drapeau de la France
2 avions Mirage 2000[1]
1 avion ravitailleur C135[1]
1 drone MQ-9 Reaper[1]

~ 40 hommes[2]
2 pick-up[3]
~ 15 motos[3]
Pertes
Drapeau du Burkina Faso
1 mort[1]
1 blessé[1]

Drapeau de la France
aucune

7 morts au moins[4]

Insurrection djihadiste au Burkina Faso

Batailles

Coordonnées 14° 09′ 57,9″ nord, 1° 39′ 20,5″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
(Voir situation sur carte : Burkina Faso)
Attaque d'Inata
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Attaque d'Inata
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Attaque d'Inata

L'attaque d'Inata est un épisode de l'insurrection djihadiste au Burkina Faso survenu les et à Inata, dans l'ouest de la province du Soum.

Déroulement

[modifier | modifier le code]

Le soir du , vers 20h50, des djihadistes attaquent un détachement de la gendarmerie burkinabè à Inata, secteur de la ville de Djibo, dans le nord du Burkina Faso[1],[2],[3]. Les affrontements ont lieu non loin des mines d'Inata, où trois employés étrangers du site avaient été enlevés le 23 septembre[2].

Le groupe djihadiste responsable de l'attaque n'est pas identifié avec certitude, mais le nord du Burkina Faso se situe dans la zone d'action d'Ansarul Islam[1],[5]. L'État islamique dans le Grand Sahara et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans sont également suspectés[2]. Selon une source sécuritaire de Jeune Afrique, environ quarante hommes prennent part à l'attaque[2]. Ces derniers arrivent avec au moins deux véhicules et plusieurs motos[2]. D'après l'armée burkinabè, les assaillants sont « lourdement armés »[6].

Les djihadistes infligent d'importants dégâts matériels et incendient plusieurs véhicules de la mine d'or[3]. Les dortoirs du personnel civil sont également fouillés et du matériel emporté[3].

Les autorités burkinabès avertissent les troupes françaises de la force Barkhane et leur demandent d'intervenir[1]. Ces dernières dirigent alors un drone MQ-9 Reaper vers la zone des combats et font décoller à Niamey deux chasseurs Mirage 2000 et un avion ravitailleur C135[1],[7].

Le drone repère alors une colonne de plusieurs motos quittant la zone d'Inata et se dirigeant vers le Nord[1],[7]. Les Mirage réalisent ensuite une frappe au cours de la nuit[1],[7].

Selon le ministère burkinabé de la sécurité, un gendarme a été tué lors de l'attaque et un autre blessé[1]. Le bilan est confirmé à Jeune Afrique par un officier de gendarmerie[2].

Du côté des djihadistes, l'état-major burkinabé annonce le 5 octobre dans un communiqué qu'« une dizaine de terroristes » ont été « neutralisés » et dix motos détruites[6],[4]. Le même jour, le général Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées, donne un bilan plus précis d'au moins sept morts : « La reconnaissance aérienne, effectuée par l’armée de l’air, nous a permis d’établir un bilan de sept cadavres identifiés sur place »[4].

Références

[modifier | modifier le code]