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Avène

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Avène
Avène
Blason de Avène
Blason
Avène
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Orb
Maire
Mandat
Serge Castan
2020-2026
Code postal 34260
Code commune 34019
Démographie
Gentilé Avénois
Population
municipale
288 hab. (2021 en évolution de −2,7 % par rapport à 2015)
Densité 4,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 26″ nord, 3° 05′ 57″ est
Altitude 330 m
Min. 294 m
Max. 978 m
Superficie 62,65 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Avène
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Avène
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Avène
Liens
Site web https://commune-avene.fr

Avène [a.vɛ.nə] (en occitan Avèna [a.'βɛ.n]), parfois appelée Avène-les-Bains, est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le Rieu Sec, le ruisseau d'Arnoye, le ruisseau de Corbières, le ruisseau de Lamalou, le ruisseau del Rouergue, le ruisseau de Sebestrières, le ruisseau des Graves, le ruisseau de Vernazoubres, le ruisseau de Vinette et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de Mare ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Avène est une commune rurale qui compte 288 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 438 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Avénois ou Avénoises.

Géographie

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Carte

Avène est un village des Hauts cantons de l'Hérault. La commune est réputée pour ses thermes et ses produits de cosmétique de la marque « Avène ». Elle fait partie des trois stations thermales de l'Hérault avec Balaruc-les-Bains et Lamalou-les-Bains.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 185 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brusque à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 103,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[9]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et Mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[10],[11].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de Mare »[13], d'une superficie de 1 481 ha, abritant quatre espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire (Rhinolophus ferrumequinum, R. hipposideros) et plus particulièrement le Minioptère de Schreibers[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 2] sont recensées sur la commune[15] :

  • les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de mare » (3 441 ha), couvrant 7 communes dont une dans l'Aveyron et six dans l'Hérault[16] ;
  • les « Monts d'Orb » (13 437 ha), couvrant 6 communes du département[17].

Au , Avène est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Avène est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orb. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 1995, 1996, 1997, 2014 et 2015[21],[19].

Avène est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Avène.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 347 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 245 sont en aléa moyen ou fort, soit 71 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2015[19].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval du barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 5] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

Risque particulier

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L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[28]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[29].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Avène est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

Le nom de la localité est attesté sous la forme Avenna en 1115 dans le cartulaire de Gellone et désigne le village ainsi que la source thermale présente sur la commune et appréciée depuis les temps les plus reculés ; ecclesiam de Avena en 1135 ; parrochia de Lavena en 1214, castro de Avena en 1247, manso de Lavenis en 1392, prieur d'Avene et Rieussec en 1571, Avenes en 1622, Avenne en 1740[31],[32].

Avèna [a.'βɛ.n] en occitan.

De nombreux hydronymes français dérivent d'une racine pré-celtique Av- (« eau courante ») et ce type de racine se retrouve aussi dans l'Aven, rivière bretonne passant à Pont-Aven ou à Avançon, commune des Hautes-Alpes. Dans l'Hérault, on a le ruisseau de la Vène à Cournonsec, le lieu Lavène à Puéchabon.

Hameaux et fermes

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  • Les Bains d'Avène ;
  • Saint Barthélemy ;
  • Beau Désert ;
  • Brès ;
  • Le Coural ;
  • Fonbine ;
  • La Mendrerie ;
  • Les Planes ;
  • La Rode Basse ;
  • Rouvignac ;
  • Sadde ;
  • Serviès ;
  • Truscas ;
  • Vinas.
Avène-les-Bains. - Vue générale, 1908
Avène-les-Bains. - Vue générale, 1908.

Tout commence en 1736 avec la guérison du cheval du marquis de Rocozel : atteint d’un prurit tenace, il est soulagé en quelques baignades dans l'eau d'Avène. En 1743, les premiers curistes rejoignent la vallée de l'Orb et la source Sainte-Odile.

En 1871, l'Amérique s'émerveille à son tour des vertus de l'eau thermale d'Avène, qui traite les grands brûlés de l'incendie de Chicago. En 1874, la source est déclarée d'intérêt public.

En 1990, les thermes sont rénovés et les Laboratoires Dermatologiques Avène sont créés. Les années 1993 et 2003 voient l'extension de l'unité de production, et en 2004, les thermes sont agrandis. En 2007, le Laboratoire de l'Eau est créé sur le site même d'Avène.

En 2010, la station thermale d'Avène accueillait 2 600 curistes par an, un nombre qui a singulièrement baissé depuis la pandémie de Covid-19.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1959 Lucien Chopy    
1959 1971 Jules Pégurier    
1971 1977 Edouard Merc    
1977 1995 Lucien Castan    
1995 mars 2016 Guy Caballé PS  
mars 2016 en cours Serge Castan[33],[34] SE Ancien cadre, retraité[35]

En , Guy Caballé annonce sa démission de son mandat de maire à l'occasion de ses vœux aux habitants. Il est remplacé par Serge Castan[36].

À la suite des élections municipales de mars 2020 les adjoints et conseillers municipaux sont :

  • 1er Adjoint : M. Cédric Blanc
  • 2ème Adjoint : M. Christian Affre
  • M. Jean Marie Saquet Conseiller délégué au service technique
  • Mme Coralie Auge
  • Mme Françoise Blanc
  • Mme Andrée Massal
  • Mme Emmanuelle Maurios
  • Mme Hélène Rouquette
  • Mme Maryse Vidal

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 288 habitants[Note 6], en évolution de −2,7 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1721 1871 3811 3431 4071 4381 2521 2381 207
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2561 2261 2081 1461 0841 1211 147976992
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9511 076924902966730681826724
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
582457430259269275289309294
2021 - - - - - - - -
288--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 161 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 289 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 330 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 12,8 % 9,7 % 12,8 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 169 personnes, parmi lesquelles on compte 70,9 % d'actifs (58,1 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 29,1 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 422 emplois en 2018, contre 445 en 2013 et 380 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 413,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48 %[I 11].

Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 61 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 75,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 10,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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47 établissements[Note 9] sont implantés à Avène au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 47 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
11 23,4 % (6,7 %)
Construction 3 6,4 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
18 38,3 % (28 %)
Information et communication 2 4,3 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,1 % (3,2 %)
Activités immobilières 1 2,1 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
2 4,3 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 10,6 % (14,2 %)
Autres activités de services 4 8,5 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,3 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 47 entreprises implantées à Avène), contre 28 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :

  • Bourrel, restauration traditionnelle (152 k€)
  • Le Barrage A Pizza, restauration de type rapide (19 k€)

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 21 20 11 9
SAU[Note 11] (ha) 885 1 416 607 867

La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (21 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 867 ha[44],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Une statue-menhir de la fin du néolithique dite de Rouvignac, a été trouvée en 1981 dans un champ entre le hameau de Rouvignac et le lac d’Avène, sur le territoire de la commune d'Avène. Elle atteste l'ancienneté de l'occupation humaine à cet endroit. Elle est conservée dans le dépôt de fouille de Villemagne-l'Argentière.
  • Église romane Saint-André-de-Rieussec (XIIe)[45] ;
  • Église Saint-Pierre de Rouvignac (XIIe)[46] ;
  • Église Sainte-Marie de Vinas (XIIe)[47] ;
  • Église Saint-Antoine de Serviès (1715)[48] ;
  • Église Saint-Barthélémy (1135). L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[49],[50] ;
  • Église Notre-Dame de l’Espérance de Truscas (XIXe)[51] ;
  • Église Saint-Martin d'Avène (XIXe). L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[52],[53] ;
  • Pont d'Avène sur l'Orb du XIIIe siècle : le , une rencontre est organisée entre le général Lalande, sous les ordres du maréchal de Vilars et Cavalier, chef des Camisards[54]. Depuis 1986, après une enquête du ministère français de la Culture, le pont est identifié comme construit probablement au XIIIe siècle, le tablier est rehaussé au XIXe siècle et modifié au XXe siècle[55].
Bains-d'Avène. - Vue de la terrasse, 1913
Bains-d'Avène. - Vue de la terrasse, 1913

Héraldique

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Les armoiries de Avène se blasonnent ainsi :

« De sinople, au pairle losangé d'argent et d'azur ».

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[26].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Avène » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Avène » (consulté le ).
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Autres sources

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Marc Trillard, Avène : au coeur du Haut Pays d'Oc, Toulouse, Éd. Privat, , 143 p.
  • J.-E. Lapeyre, Notice sur l'action des eaux minérales d'Avène (Hérault) dans la chlorose, Lodève, Gruillières, , 56 p. (lire en ligne)
  • Savy, Quelques considérations sur les propriétés des bains d'Avène dans les pertes blanches et quelques maladies de la peau, Montpellier, Impr. de X. Jullien, , 23 p.
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  • Jean-Claude Richard Ralite, « Les monnaies antiques de la région minière d'Avène et Ceilhes (Hérault) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 35,‎
  • J. Brunel, Un autel romain de forme inusitée, trouvé sur la commune d'Avène (Hérault) : communication présentée au Congrès national des sciences historiques à Montpellier le 6 mai 1937, Béziers, Éd. impr. générale Bourdou et Rul., , 17 p.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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