Aller au contenu

Campet-et-Lamolère

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Campet-et-Lamolère
Campet-et-Lamolère
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Mont-de-Marsan Agglomération
Maire
Mandat
Émilie Labeyrie
2020-2026
Code postal 40090
Code commune 40062
Démographie
Population
municipale
531 hab. (2021 en évolution de +46,69 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 09″ nord, 0° 36′ 19″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 56 m
Superficie 18,97 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mont-de-Marsan-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Campet-et-Lamolère
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Campet-et-Lamolère
Géolocalisation sur la carte : Landes
Voir sur la carte topographique des Landes
Campet-et-Lamolère
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Campet-et-Lamolère

Campet-et-Lamolère [kɑ̃pɛt e lamɔlɛʁ] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Commune située dans les Petites Landes en pays de Marsan à 7 km à l'ouest de la préfecture des Landes, Mont-de-Marsan.

Commune rurale, on peut y trouver deux types de milieux : cultures (maïs, asperges...) et forêt à dominante de pin maritime.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Mont-de-Marsan, Saint-Martin-d'Oney, Saint-Perdon, Saint-Pierre-du-Mont et Uchacq-et-Parentis.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le Geloux, affluent droit de la Midouze, conflue sur la commune.

Bordée par trois rivières : l'Estrigon à l'est, le Geloux à l'ouest et la Midouze au sud.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 041 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mont-de-Marsan à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Campet-et-Lamolère est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1987 2014 Jacques Junquas   Retraité EDF
mars 2014 2020 Jean-Marie Esquié DVG[13] Directeur adjoint CAF retraité
2020 En cours Émilie Labeyrie    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15]. En 2021, la commune comptait 531 habitants[Note 2], en évolution de +46,69 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
325270502587498470533533560
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
528527532501503456443460500
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
457440446400360361320294292
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
325317274291280266324341336
2018 2021 - - - - - - -
480531-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Rugby à XV

[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Régis Sonnes joueur de rugby a joué au Real Soldevilla Campétois.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Campet-et-Lamolère et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Mont-de-Marsan » (commune de Mont-de-Marsan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Mont-de-Marsan » (commune de Mont-de-Marsan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Campet-et-Lamolère ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Résultats municipales 2020 à Campet-et-Lamolère », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. « Château de Campet », notice no PA00083933, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 mars 2011