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Goémon

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Brûleurs de goémon à l'anse de Pointe de la Torche en Bretagne - 1944.

Le goémon, ainsi que goëmon en Bretagne ou varech en Normandie, est un mélange indéterminé de macroalgues — algues brunes, rouges ou vertes — exploitées par l'homme. On distingue le goémon échoué ou goémon épave (appelé aussi sart ou varech en normand) laissé par le retrait des marées que l'on récolte dans la laisse de mer le long des côtes maritimes, le goémon de rive (découvert à l'estran) encore accroché aux rochers[1] et le goémon de fond récolté en mer par des goémoniers[2]. Le mot goémon désigne aussi par extension l'engrais à base de goémon[3].

Utilisé comme combustible ou pour la nourriture animale, comme production d'iode ou de soude, il est principalement récolté pour l'agriculture dès le XVIIIe siècle en Bretagne et en Normandie. Il fait, plus précisément en Normandie, l'objet d'un ramassage pour l'industrie du verre et la production de soude pour la Manufacture royale des Glaces de Tourlaville en Normandie, manufacture qui au XVIIe siècle fabrique les glaces de Versailles[4]. Au XXe siècle, on l'utilise dans l'agroalimentaire.

La récolte du goémon en Bretagne est une pratique inscrite à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France[5].

Étymologie

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Fucus vésiculeux.

Le mot goémon est emprunté au breton gwemon ou gouemon ou au gallois gwymon, il est attesté en français assez tardivement vers le XIVe siècle sous la forme goumon « varech ; engrais fait du varech »[6].

Le mot varech est issu de l'ancien normand d'origine anglo-scandinave warec, werec signifiant « épave ». Il remonte ultimement au vieux norrois vágrek « ce qui est rejeté par la vague, épave maritime », influencé morphologiquement par un autre terme norrois *vreki non attesté, mais dont on conserve la trace dans reki « épave maritime »[7]. Le sens d'« algues rejetées par la marée, qui peuvent servir à la consommation et comme engrais » est attesté dès 1120 en français[7],[8]. Fleury dans son Dictionnaire du patois de la Hague donne à la variante vrec le sens de « varech, plantes marines employées pour fumer des terres ou pour faire de la soude »[7].

Le « droit de varech » est le droit de s’emparer de tout ce qui est rejeté par la mer sur ses côtes[9].

Les espèces qui composent le varech ou goémon

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Le Chondrus crispus, connu sous les noms de « Petit Goémon », « Goémon frisé », « Goémon blanc[10] », « lichen de mer » par les goémoniers et « lichen carraghéen » par les industriels, donne l'actif gélifiant carraghénane[11].
Laminaire sur le sable
Goémon en train de sécher devant l'île Ségal à Plouarzel (Finistère)

Le varech se compose essentiellement d'algues de la famille des Phaeophyceae, ou algues brunes, telles :

et d'algues rouges (Rhodophyta) dont le Chondrus crispus (appelé goémon blanc ou « pioka ») et Palmaria palmata (appelé goémon à vache).

Les zostères (Zostera sp.) qui sont des plantes vasculaires sont parfois appelées à tort 'varech'[réf. nécessaire].

Utilisation

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Usage traditionnel

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  • Combustible (jusqu’à la Seconde Guerre mondiale) : le glaouad (de glaou : charbon en breton) étant un mélange de bouses séchées et d'algues séchées qui était utilisé comme combustible (à l'instar de la tourbe) permettant de pallier le manque de terres cultivables et compléter les revenus des paysans.
  • Engrais (usage aujourd’hui réduit) : l'exploitation du goémon comme engrais remonte au moins au haut Moyen Âge. Il a contribué pour une part importante à la réputation de la « ceinture dorée » de la Bretagne[12].
  • Alimentation animale : en breton, l'expression bijin saout (« algue à vaches ») illustre l'utilisation des algues comme nourriture pour le bétail.

Pêr-Jakez Heliaz a décrit les utilisations traditionnelles du goémon en pays Bigouden :

« Les populations de la côte tiraient du goémon autre chose qu'un appoint pour leurs cultures. Et tout d'abord il servait de "bois de chauffage", quand il avait été séché comme il faut, sur ces rivages venteux où les rares arbres ne suffisaient même pas à charpenter les maisons. (...) On en bourrait aussi, dans les pauvres maisons, les paillasses de chanvre où, sous le nom de melez rouz[13], il remplaçait bruyamment la balle d'avoine. (...) Et le goémon, à défaut d'être du pain, était nourriture, et l'est toujours. Je me souviens d'une sorte de flan (...) au pays de Léon (...). Au départ c'est une algue blanche et rose en forme d'arbrisseau (...) que l'on fait blanchir. (...) Mise au lait, elle donne une sorte de gâteau qu'il convient de déguster aussitôt fait. Certaines variétés d'algues rousses dont j'ignore le nom français servaient aux femmes bigoudènes, après décoction, à teindre leurs coiffes blanches en couleur havane quand elles étaient en deuil, c'est-à-dire souvent. D'autres algues, très fines et mélangées selon des recettes jalousement tues, donnaient une sorte de lait de beauté dont les jeunes filles de la côte s'adoucissaient la peau durcie par le hâle[14]. »

Usage industriel

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Fabrication de soude

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Le premier usage industriel de ces macroalgues a lieu au XVIe siècle dans les manufactures du verre et les fabriques de savon. Le carbonate de sodium, « soude naturelle » nécessaire à la réaction de saponification, est en effet obtenu à partir des cendres de certaines plantes riches en sodium comme la Soude brûlée, les salicornes ou les algues. La température de fusion de la silice est abaissée par le carbonate de sodium issu des cendres de bois mais avec l'épuisement des forêts, les verriers utilisent les cendres obtenues par le brûlage des algues brunes dans les fours à goémon.

Deux industriels, Pellieux et Mazé-Launay[15], installent vers 1870 deux usines à soude, l'une à Béniguet, l'autre à Trielen, deux îles de l'archipel de Molène. Ces deux industriels ont inventé un nouveau modèle de four qui traite 60 kg de goémon toutes les deux heures, les convertissant totalement en 3 kg de soude. Mais ce brûlage du goémon est très polluant en raison de l'abondance des fumées émises. Leur demande en 1872 de création d'une nouvelle usine à l'Île de Batz suscite des polémiques passionnées au sein du conseil général du Finistère, Théophile de Pompéry, conseiller général et grand défenseur de l'agriculture reprochant à ce projet l'utilisation de quantités importantes de varech indispensable comme engrais naturel pour l'agriculture et surtout les pollutions induites par les abondantes fumées émises. Le conseil municipal de Roscoff s'y oppose pour les mêmes raisons[16].

Cette exploitation des algues décline avec la production industrielle du carbonate de sodium à partir du XVIIIe siècle.

Fabrication d'iode

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De l’iode ou du brome sont également extraits du brûlage du goémon. En 1811, le chimiste Bernard Courtois découvre l'iode dans les cendres d'algues. Ce n’est toutefois qu’en 1829 qu’ouvre au Conquet l'usine Tissier[17], première usine bretonne d’extraction d’iode obtenu par calcination du goémon dans des fours à soude. Cela marque la deuxième période industrielle des algues. Les pains de soude de goémoniers sont livrés aux usines qui en extraient l'iode utilisé dans l'industrie de la photographie (iodure d'argent) et le domaine médical (teinture d'iode désinfectant les blessures externes)[18].

Des usines à iode se créent le long du littoral breton (on en compte 18 à la fin du XIXe siècle), par exemple à Pont-l’Abbé en 1852, Vannes en 1853, Quiberon en 1857, Portsall (usine Carof) en 1857[19], l’Aber-Wrac’h (usine Glaizot) en 1873, Guipavas en 1877, Lampaul-Plouarzel et Audierne en 1895, Loctudy et Kérity (Penmarc'h) en 1914, faisant travailler en tout plus de 300 ouvriers à la veille de la Première Guerre mondiale.

D'autres usines ouvrirent dans l’Entre-deux-guerres, à Argenton (Société industrielle de l'algue marine) en 1918, Plouescat (Société de traitement chimique des algues) en 1919, Le Conquet (usine Cougny et Tissier) en 1921, Plouguerneau en 1922. La dernière usine de Pleubian (Société Le Goémon) a fermé en 1952 et reconvertie en centre de recherches d'algologie[20].

La production d’iode atteignit 50 tonnes en 1914, 27 tonnes en 1919, 88 tonnes (le record) en 1928 et 1930[21].

Aujourd'hui, des vestiges de cette époque sont encore visibles : ruines de fours à goémon et d'anciennes usines d'extraction d'iode.

Fabrication de gélifiants alimentaires

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Après la production de soude et d'iode, la filière algues bretonne s'est reconvertie dans les gélifiants, les épaississants à partir des alginates (issus des laminaires ou des fucus) et des carraghenanes (issus des Rhodophyta).

Nouveaux usages

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En raison de leur grande diversité chimique et de la bioactivité de leurs métabolites secondaires[22], les macroalgues présentent un intérêt commercial qui est surtout exploité depuis le XXe siècle : cosmétiques, industrie agroalimentaire (légumes, phycocolloïdes : épaississant, gélifiant, etc.), horticulture (plastique compostable), agriculture (engrais et substitut aux phytosanitaires chimiques), santé humaine (médicaments) et animale (substitut aux antibiotiques), bioénergie, bains de varech.

En alimentation humaine : pour aromatiser pâtes, beurre, moutardes etc. mais aussi pour fabriquer des tartares d'algues, paillettes etc.[23]

Déchargement du goémon dans le port de Lanildut.

La production mondiale de macroalgues (récolte et surtout culture d'algues brunes, rouges et vertes) explose au XXIe siècle : de 15 millions de tonnes en 2009[24], elle est passée à 25 millions de tonnes en 2016 (24 millions étant issues de l'algoculture). La Chine est le premier producteur mondial (64 % de la production mondiale) devant l'Indonésie (11 %) et l'Europe (1 % dont la France à peine 0,3 %)[25].

En Bretagne

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Lanildut est le premier port goémonier d'Europe : en 2011, 15 bateaux y ont déchargé plus de 45 000 tonnes de goémon[26] ; 65 000 tonnes ont été traitées en 2019[27].

Les 35 bateaux goémoniers agréés (en 2015) pèchent la Laminaria digitata (au scoubidou) et la Laminaria hyperborea (au peigne) pour les industries agroalimentaire (gélifiants) et pharmaceutique[28].

La réglementation négociée entre les pécheurs et les scientifiques (période de récolte, zone, quotas) permet de gérer durablement la ressource[28].

Le produit de la pêche est traité en presque totalité par les deux seuls sites de production d'alginates en France[29], JRS (de) Marine Products à Landerneau[30] et Algaia à Lannilis[31].

La pêche à pied, qui avait presque disparu, est également en progression : 80 récoltants travaillent sur les côtes du Finistère en 2019[27].

Le goémon dans la culture

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  • Écomusée de Plouguerneau, dit aussi « Musée des goémoniers », présente les algues et la vie des goémoniers[32].
  • La maison de l'algue à Lanildut[33].
  • Site de Meneham à Kerlouan, site naturel et village restauré de paysans-pêcheurs-goémoniers[34].

Le ramassage et le brûlage du goémon sont des scènes qui ont inspiré de nombreux peintres, parmi eux :

Musique / chanson

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  • Les goémons est une chanson de Serge Gainsbourg, extrait de l'album Serge Gainsbourg N° 4, les goémons y étant alors prétexte à une mélancolie romantique sur les d'amours orphelines que l'on prend et que l'on jette comme la mer rejette les goémons. Cette chanson a fait l'objet de reprises de Jane Birkin ainsi que de Noof.
  • Varech, album du jazzman Henri Texier de 1977.

Littérature

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  • Le pain de mer (Éditeur : J.-C. LATTÈS - 2002 - (ISBN 9782709623568)) de Joël Raguénès raconte la vie de Yann Kerléo, paysan goémonier.
  • Dans L'Île mystérieuse de Jules Verne, Cyrus Smith et Pencroff brûlent du varech pour obtenir de la soude naturelle qu'ils utilisent pour fabriquer du verre (chapitre IX), du savon et de la glycérine (chapitre XVII).
  • Dans le cycle conscience de Franck Herbert, le varech, aussi appelé lectrovarech, est une algue douée de conscience[37]. C'est elle qui régule les flux chaotiques de l'océan de la planète Pandore. Dans le troisième volet du cycle, L'Effet Lazare, l’absence du varech laisse libre l'océan de la planète de recouvrir toutes les terres.
  • La fille du goémonier, roman de terroir de Colette Vlérick paru en 1998 (Coll. Terres de France, Presses de la Cité, Paris), est une fiction évoquant à travers l'histoire d'une orpheline la modernisation induite par la guerre de 14-18 et un hommage de l'auteur à son pays d'adoption.

Des Fêtes du goémon sont organisées dans plusieurs localités littorales dans le Finistère, par exemple à Plouguerneau, à Plougastel-Daoulas, à Esquibien[38] etc.

Notes et références

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  1. Alain-Gilles Chaussat, « Les populations du Massif armoricain au crible du sarrasin. Étude d'un marqueur culturel du Bocage normand (XVIe – XXe siècles) », Thèse de doctorat - Spécialité histoire, histoire de l’art, archéologie, Normandie Université,‎ , p. 190 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  2. Carole Dougoud Chavannes, Les Algues de A à Z, Jouvence, , p. 67.
  3. Jacques Péret, Terres marines, Presses universitaires de Rennes, , p. 153.
  4. « Connaissez-vous l'histoire "éblouissante" de la manufacture de glaces de La Glacerie ? », sur actu.fr (consulté le ).
  5. « La récolte du goémon en Bretagne », sur Patrimoine culturel immatériel en France.
  6. « GOEMON : Etymologie de GOEMON », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  7. a b et c Elisabeth Ridel, les Vikings et les mots : L'apport de l'ancien scandinave à la langue française, éditions Errance, Paris, 2009, p. 275-276.
  8. « VARECH : Etymologie de VARECH », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  9. « droit de varech », sur fr.wiktionary.org (consulté le )
  10. Décoloration obtenue lors de son séchage traditionnel sur la dune.
  11. Jacqueline Cabioc'h, Jean-Yves Floc'h, Alain Le Toquin, Charles François Boudouresque, Alexandre Meinesz, Marc Verlaque, Guide des algues des mers d'Europe, Delachaux et Niestlé, , p. 67.
  12. Jacqueline Cabioc'h, Jean-Yves Floc'h, Alain Le Toquin, Charles François Boudouresque, Alexandre Meinesz, Marc Verlaque, Guide des algues des mers d'Europe, Delachaux et Niestlé, , p. 24.
  13. En réalité il s'agit surtout de zostères, qui sont des plantes marines et non des algues.
  14. Per-Jakez Hélias, "Au pays du Cheval d'orgueil", Plon, 1980 (ISBN 2-259-00674-4)
  15. Ils possèdent aussi une usine installée à Tourlaville (Manche)
  16. Théophile de Pompéry, Incinération du goémon, "Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f472.image.r=Mol%C3%A8ne.langFR
  17. « La-mer-en-livres.fr - Guide des produits natures et loisirs », sur La-mer-en-livres.fr (consulté le ).
  18. Carole Dougoud Chavannes, Les algues de A à Z, Jouvence, , p. 24.
  19. « Les principales usines », sur les residences documentaires, (consulté le )
  20. Pierre Flatrès, La Bretagne, Presses universitaires de France, , p. 63.
  21. Yves Bramoullé, Goémoniers des îles. Histoires et naufrages, éditions Le Télégramme, 2000, [ (ISBN 2-909292-68-1)]
  22. (en) Stengel DB, Connan S, Popper ZA., « Algal chemodiversity and bioactivity: sources of natural variability and implications for commercial application », Biotechnol Adv., vol. 29, no 5,‎ , p. 483-501 (DOI 10.1016/j.biotechadv.2011.05.016).
  23. « Pour Julien, « tout est bon dans le goémon » », sur Ouest-France,
  24. Lucile Mesnildrey, Céline Jacob, Katia Frangoudes, Mélanie Reunavot, Marie Lesueur, La filière des macro-algues en France. Rapport d’étude. NETALGAE - Interreg IVb, 2012, p.3
  25. (en) S. Thanigaivel, Natarajan, Chandrasekaran, Amitava Mukherjee, John Thomas, « Seaweeds as an alternative therapeutic source for aquatic disease management », Aquaculture, vol. 464,‎ , p. 529-536 (DOI 10.1016/j.aquaculture.2016.08.001).
  26. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 2 juin 2011, consultable https://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/goemon-lanildut-toujours-a-la-pointe-02-06-2011-1322798.php
  27. a et b « Finistère, le plus grand champ d’algues d’Europe : les promesses du nouvel or bleu », sur France 3 Bretagne (consulté le )
  28. a et b « La récolte du goémon en mer en Bretagne », sur Le marin (Ouest-France),
  29. Anna Péron, « À Lanildut, la saison du ramassage de goémon a démarré », sur letelegramme.fr, .
  30. « JRS prend le relais de Danisco », sur Ouest-France,
  31. « Algaia renforce son site industriel de Lannilis », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « Ecomusée de Plouguerneau : musée sur les algues, les goémoniers, le patrimoine… », sur ecomusee-plouguerneau.fr (consulté le ).
  33. « Maison de l'algue », sur mairie de Lanildut
  34. « Espaces muséographiques », sur Meneham.bzh (consulté le )
  35. http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0372/m074386_3e02516_p.jpg
  36. a et b Journal Le Télégramme du
  37. L'Incident Jésus, Livre de Poche 27049, page 358
  38. « La fête du goëmon à Esquibien », sur AUDIERNE INFO, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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