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Jean Balland

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Jean Balland
Biographie
Nom de naissance Jean Marie Julien Balland
Naissance
Bué (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 63 ans)
Lyon 4e (France)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Jean-Paul II
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de Saint-Pierre-aux-Liens
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Paul Vignancour
Archevêque de Lyon
(Primat des Gaules)
Archevêque de Reims
Évêque de Dijon

Blason
« Veritatem facientes in caritate »
« Faire la vérité dans l'amour »
(it) Notice sur www.vatican.va
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean Marie Julien Balland, né le à Bué (Cher) et mort le dans le 4e arrondissement de Lyon, est un homme d'Église français, cardinal et Primat des Gaules.

Bibliographie

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Jean Marie Julien Balland est né à Bué (Cher) dans le Sancerrois, cinquième enfant d'une famille de vignerons[1].

Il est ordonné prêtre à Bué le pour le diocèse de Bourges, après des études au séminaire français de Rome et à l'Université pontificale grégorienne et avoir effectué son service militaire, en partie en Algérie.

Il est professeur de philosophie successivement au Grand séminaire régional de Tours, puis au Grand séminaire de Poitiers. Il est aussi nommé vicaire général du diocèse de Bourges.

Nommé évêque de Dijon le , il reçoit l'ordination épiscopale en la cathédrale de Dijon le des mains de Paul Vignancour, archevêque de Bourges assisté de Albert Decourtray, archevêque de Lyon et de Lucien Daloz, archevêque de Besançon.

Le il succède à Jacques Ménager au siège d'archevêque métropolitain de Reims et prend possession de sa charge le . Il est intronisé le .

Il est réélu membre du conseil permanent de la conférence des évêques de France en 1993[2].

Le il succède au cardinal Decourtray mort brutalement et devient archevêque de Lyon et primat des Gaules.

Le pape Jean-Paul II le crée cardinal lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de Saint-Pierre-aux-Liens.

Considéré comme un homme discret et peu enclin à la communication, il a pourtant créé une radio diocésaine à Reims. D'apparence timide, il n'aime guère se livrer. Les commentateurs soulignent son sens de l'écoute et de l'ouverture, ainsi que sa « grande finesse politique ».[réf. nécessaire]

Il a su dénouer des situations très complexes dans ses charges, ramenant, tel monastère dijonnais, proche de Marcel Lefebvre, de l'intégrisme à l'esprit conciliaire. Son sens des responsabilités s'est illustré en 1992, lorsqu'il a fait fermer la cathédrale de Reims et annuler les messes, Jean-Marie Le Pen ayant annoncé son intention de tenir un meeting sur le parvis.

Sa devise est « Veritatem facientes in caritate » (Faire la vérité dans l'amour).

Il meurt le à l'hôpital de la Croix-Rousse (Lyon) des suites d'un cancer du poumon. Il est enterré dans la cathédrale de Lyon[3].

Affaire Preynat

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Lors de son procès, Bernard Preynat confirme s'être confié successivement à quatre cardinaux, dont Jean Balland. Comme les autres, celui-ci a étouffé l'affaire[4],[5].

Parcours ecclésiastique

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Responsabilités

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  • Membre du Conseil permanent de l'Episcopat français
  • Membre de la commission épiscopale du Clergé et des séminaires
  • Membre de l'équipe nationale Évêques-prêtres
  • Membre de la Congrégation romaine pour les évêques.

Notes et références

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Références

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  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. « Élections de l'assemblée des évêques », La Documentation catholique, vol. 90, no 2084,‎ , p. 1073 (ISSN 0012-4613).
  3. François Wenz-Dumas, « Mort de Mgr Balland, cardinal depuis une semaine », sur Libération (consulté le )
  4. Centre France, « Le prêtre accusé d’attouchements a été confronté en début de semaine à ses victimes », sur www.le-pays.fr, (consulté le )
  5. Bernadette Sauvaget, « Procès Barbarin : la tolérance zéro, ce vœu pieux de l’Eglise », sur Libération (consulté le )

Liens externes

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