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Leptospira

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Leptospira
Description de cette image, également commentée ci-après
Micrographie Electronique à Balayage (MEB) de bactéries Lepstospira sp.
Classification Catalogue of Life
Domaine Bacteria
Embranchement Spirochaetae
Classe Spirochaetes
Ordre Spirochaetales
Famille Leptospiraceae

Genre

Leptospira
Noguchi 1917 emend. Faine & Stallman 1982

Le genre Leptospira regroupe des bactéries Gram négatif, aérobies, de forme hélicoïdale et très mobiles. Certaines de ces espèces sont sources de maladies zoonotiques jugées d'enjeu mondial[1], les leptospiroses.

Position systématique

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Ce genre appartient à l'ordre des Spirochaetales et à la famille des Leptospiraceae qui est divisée en trois genres : Leptonema, Leptospira et Turneria.

Selon une première classification taxinomique (valable jusque ), fondée sur la pathogénicité des espèces et sur la reconnaissance antigénique testée sur le lapin, le genre Leptospira comprend 3 espèces :

  • Leptospira interrogans ; Cette espèce inclut toutes les souches pathogènes connues pour l’homme et/ou l’animal.
    Un caractère spécifique à cette espèce est qu'elle ne se développe pas à 13 °C (contrairement aux deux autres). En outre, cette bactérie est tuée par 250 mcg/ml de 8-azaguanine[2],[3], à la différence de L. biflexa qui y résiste.
    On a identifié (2004) 25 sérogroupes différents au sein de cette espèce, dont 6 seraient épidémiologiquement importants en France (Icterohaemorrhagiae, Canicola, Autumnalis, Australis, Grippotyphosa et Pyogenes) (ANDRE-FONTAINE G et al., 1994).
  • Leptospira biflexa, qui se développe optimalement à 13 °C, ce qui n'est pas le cas de L. interrogans . Cette espèce regroupe diverses souches, toutes saprophytes, non pathogènes et isolées dans l'eau, les sédiments ou la boue, voire dans l'homme ou certains animaux ; Cette espèce est résistante à la 8-azaguanine (ce qui la différencie de Leptospira interrogans et Leptospira parva qui ne le sont pas)
  • Leptospira parva, qui se développe également optimalement à 13 °C, réputée non-pathogène et trouvée dans l'eau (ANDRE-FONTAINE G et GANIERE JP, 1992). Cette bactérie est tuée par 250 mcg/ml de 8-azaguanine, à la différence de L. biflexa qui y résiste [3],[2].
    Attention ; en raison de caractères phénotypiques spécifiques et à la suite des études d’hybridation ADN-ADN, cette espèce Leptospira parva a été classée dans un nouveau gende : « Turneria » ; L'espèce ne fait donc plus partie du genre Leptospira (depuis ).

Après , la taxonomie des leptospires évolue (sur la base d'études d’hybridation ADN-ADN) et démontre l’existence de :

  • cinq nouvelles génomospecies au sein de l'espèce Leptospira interrogans (Leptospira weilii, Leptospira santarosai, Leptospira noguchii, Leptospira borgpetersenii, Leptospira kirshneri[4])
  • 2 nouvelles génomospecies au sein de l’espèce Leptospira biflexa (Leptospira meyeri, Leptospira inadai)
  • En 1998, Perolat P et al. ont proposé l’espèce Leptospira fainei.
  • En 1999, Brenner DJ et al. ont validé l’espèce Leptospira alexanderi.
  • En 2004, on compte 12 espèces dans ce genre, et 4 génomospecies étaient en attente d'être nommées.

En 2019, la méthode du cgMLST a permis de faire état de 42 espèces de leptospires au total[5].

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • (fr) André-Fontaine, G., Ganière, J.-P. (1992) Leptospirose canine. Encycl. Vét. : Médecine Générale. ed Technique, Paris.1-7.

Notes et références

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  1. Bharti et al. (2003) Leptospirosis: a zoonotic disease of global importance. Lancet, 3, 757-771.
  2. a et b Berche P. (1989) Leptospires. Bactériologie médicale. 2e ed., Flammarion Médecine et Sciences, chap. 49, 1046-1057.
  3. a et b Perolat P, Baranton (2000) Leptospira. Précis de bactériologie clinique. ESKA, chap 91, 1533- 1542.
  4. Ramadass P et al. (1992) Genetic characterization of pathogenic Leptospira species by DNA hybridization. Int. J. Syst. Bacteriol., 42, 215-219.
  5. Guglielmini J et al. (2019) Genus-wide Leptospira core genome multilocus sequence typing for strain taxonomy and global surveillance PLoS Negl Trop Dis. 2019 Apr 26;13(4):e0007374. doi: 10.1371/journal.pntd.0007374