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Roger de La Fresnaye

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Roger de la Fresnaye
Roger de la Fresnaye, Autoportrait, 1905-1907,
Paris, musée national d'Art moderne[1].
Naissance
Décès
Nom de naissance
Roger Noël François André de La Fresnaye
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Élève
Lieu de travail
Mouvement
Père
Christian André de La Fresnaye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 13225-13227, 3 pièces, -)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Roger de La Fresnaye, né le au Mans et mort le à Grasse, est un peintre et sculpteur français.

Il est rattaché au mouvement du cubisme.

Roger Noël François de La Fresnaye descendant d'une vieille famille normande[3] compte parmi ses ancêtres par sa branche maternelle de Guéneau de Montbéliard, Jean Vauquelin de La Fresnaye, humaniste, poète et soldat du XVIe siècle associé avec les poètes de la Pléiade.

À partir de 1908, il est élève de Maurice Denis et Paul Sérusier à l’Académie Ranson à Paris[3],[4]. Il se fait construire un atelier de peinture et un atelier de sculpture au château de Beauvernay à Saint-Nizier-sous-Charlieu, propriété de ses ancêtres maternels où il passe la plupart des vacances depuis sa petite enfance. Il y accueille son grand ami Jean-Louis Gampert, Jean Hugo et son épouse Valentine Gross, tous deux peintres, Irène Lagut, Alfred Courmes son seul élève, ainsi que des musiciens comme Georges Auric, Erik Satie, Francis Poulencetc.

Dès 1923, le musée de Grenoble est le premier musée à faire l'acquisition de l'un de ses tableaux, Vue de Florence[5],[6].

Exposition personnelle

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  • Musée des Beaux-Arts de Lyon, 1951, 70 œuvres d'art : tableaux du no 1 au no 30 ; gouaches, aquarelles, dessins, gravures du no 31 au no 67 ; sculptures du no 68 au no 70 ; non catalogués, lettres, palettes, photographies, livres. Y sont reproduits en noir et blanc les numéros suivants : no 10 Femme nue couchée, no 17 L'Usine de La Ferté-sous-Jouarre (collection Paul Vera, Saint-Germain-en-Laye), no 21 Alice au grand chapeau, no 24 L'homme assis, no 25 Le Diabolo, no 29 Le Bouvier (collection Pierre Levy, Troyes), no 30 La Table Louis-Philippe, no 68 Jeune fille retirant sa chemise.

Œuvres dans les collections publiques

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Un timbre postal français, d'une valeur d'un franc, représentant une esquisse préparatoire du , a été émis le , avec une oblitération premier jour à Paris[8]. Un portfolio édité en 1927 tiré à 300 exemplaires reprend une quarantaine de dessins et gouaches répartis sur 30 planches de la période 1919-1925.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Germain Seligman, Roger de la Fresnaye : Catalogue raisonné, Neuchâtel, Suisse, Éditions Ides et Calendes, coll. « Catalogues raisonnés », , 284 p. (ISBN 978-2825800904).
  • Françoise Lucbert et Yves Chevrefils Desbiolles (dir.), Par-delà le cubisme. Études sur Roger de la Fresnaye, suivies de correspondances de l’artiste, Presses universitaires de Rennes, 2017, (ISBN 978-2-7535-5262-3).
  • Michel Charzat, Roger de La Fresnaye : un peintre libre comme l'air, Éditions Hazan, 2018.

Liens externes

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Notes et références

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  1. « Autoportrait », notice sur photo.rmn.fr.
  2. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom LA FRESNAYE Roger de (consulté le )
  3. a et b Universalis.
  4. Britannica Online.
  5. Le petit dauphinois du 18 août 1936, page 3, colonne 2.
  6. Joconde.
  7. Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 9 788836 651320), n°164
  8. Le timbre