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Rue du Colisée

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8e arrt
Rue du Colisée
Voir la photo.
La rue du Colisée,
vue vers l'avenue des Champs-Élysées.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Faubourg-du-Roule
Début Avenue des Champs-Élysées
Fin Rue du Faubourg-Saint-Honoré
Morphologie
Longueur 440 m
Largeur 9,74 m
Historique
Création 1769
Dénomination 1769
Ancien nom Chemin des Gourdes
Géocodification
Ville de Paris 2188
DGI 2185
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Colisée
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue du Colisée
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue du Colisée est une rue du 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Elle commence avenue des Champs-Élysées et se termine rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Le quartier est desservi par les lignes 1 et 9 à la station Franklin D. Roosevelt et par la ligne 9 à la station Saint-Philippe du Roule.

Origine du nom

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Elle tient son nom du Colisée, luxueux établissement de plaisirs situé dans le quartier et ouvert entre 1771 et 1780.

Un arrêt du Conseil du roi du décida que le chemin des Gourdes, voie sinueuse qui, depuis le XVIIe siècle, serpentait à travers les marais en rejoignant le faubourg Saint-Honoré et les Champs-Élysées serait transformé en une nouvelle rue rectiligne dénommée « rue du Colisée[1] ». La rue fut effectivement ouverte vers la fin de la même année.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 5 : ancien cinéma Paramount-Élysées. En 1933 ouvre à cet emplacement un cinéma, à l'emplacement de l'ancien théâtre de l'Avenue. Il porte d'abord le nom de « Studio BGK » puis, en , après de travaux portant la capacité de la salle à 600 places, devient le « cinéma de l'Avenue ». En , il devient le « Paramount-Élysées », après des travaux dirigés par Georges Peynet portant sa capacité à 650 places, comprenant une mezzanine. En , une nouvelle salle est ajoutée. Racheté par Gaumont, il fusionne le avec le cinéma voisin, l'Ambassade-Gaumont (50 avenue des Champs-Élysées), pour donner naissance au Gaumont-Ambassade. Le complexe dispose désormais de trois salles, un hall commun, alors qu'un couloir permet d'accéder aux salles de l'ancien Paramount-Élysées. Porté par la suite à sept salles pour 1500 places, il ferme en 2016[2],[3].
  • No 12 : domicile de Lucien Lesna en 1932.
  • No 16 : domicile de Harry Baur et Rose Grane en 1910[4].
  • No 24: l'écrivain roumain de langue française Panaït Istrati (1884-1935) a habité cet immeuble de 1922 à 1930 et il y a écrit plusieurs de ses œuvres : Kyra Kyralina, Codine, Mikhaïl, Oncle Anghel, Les Haidouks, Nerant Soula. Une plaque commémorative lui rend hommage.
  • No 29 : le général russe blanc Ievgueni Miller y installe dans un appartement le siège de l'Union générale des combattants russes, durant l'entre-deux-guerres[5].
  • No 34 :
  • No 36 : consulat général et chancellerie de la légation de Colombie dans les années 1900[7].
  • No 38 : la légation de Belgique était installée à cette adresse jusqu'en 1905.
  • No 39 : en 1935, emplacement de la galerie L'Art et la Mode dirigée par l'orfèvre Jean Després.
  • No 39 : emplacement de l'hôtel (détruit) d'un riche Mexicain, le comte de Subervielle, en 1910[8].
  • No 40 : boîte de nuit Les Planches[9].

Notes et références

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  1. « Le chemin ou ruelle dite des Gourdes, formant aujourd'hui une voie sinueuse entre les marais, et qui communique de la rue du Faubourg-Saint-Honoré dans la grande allée des Champs-Élysées, sera élargie pour former une rue dite du Colisée, laquelle aura trente pieds de largeur et sera dirigée d'une seule ligne droit dans toute sa longueur […] Veut et entend Sa Majesté que les particuliers propriétaires des terrains le long de ladite nouvelle rue ne puissent user de la liberté que Sa Majesté a bien voulu leur accorder d'y bâtir, en dérogeant aux lois par lesquelles elle avait, en d'autres temps, prescrit le contraire, y élever aucun édifice ni clôture qu'en se conformant au droit alignement et en fournissant chacun en droit soi le terrain nécessaire, et sans pouvoir répéter rien les uns contre les autres pour le plus ou le moins de superficie qui leur aurait été pris, Sa Majesté consentant à cet effet que ladite rue passe en entier sur la partie du terrain qui lui appartient du côté de l'avenue. » (Cité par Félix et Louis Lazare, Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, 1855, p. 147.) Arrêt registré au bureau de la ville de Paris le . Une décision ministérielle du 17 brumaire an XII a confirmé la largeur primitive de la rue.
  2. Caroline Besse, « Le rideau est tombé sur le cinéma Gaumont Champs-Élysées Ambassade », www.telerama.fr, 3 août 2016.
  3. « Gaumont-Champs-Elysées-Ambassade (Paris 8e) », sur sallesdecinemas.blogspot.com, (consulté le ).
  4. Acte de mariage Paris 8e, de l'année 1910, cote 8M 204, acte no 565 page 17/22
  5. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, troisième édition, 1963, supplément, 1972, « Rue du Colisée », p. 38, et « Boulevard de Montmorency », p. 95.
  6. « Legaciones y Oficinas de Pasaportes », La Semaine à Paris, 21 novembre 1924, p. IV, sur Gallica.
  7. Annuaire diplomatique et consulaire de la République française, Berger-Levrault, 1907, p. 454-455.
  8. Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910, p. 34.
  9. Simon Kinski Znaty, « Le physio du mois : Fao, des Planches », lebonbon.fr, 21 juillet 2015.

Bibliographie

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Article connexe

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