Aller au contenu

Yon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Yon
Illustration
L'Yon à La Roche-sur-Yon, en aval du barrage de Moulin Papon.
Caractéristiques
Longueur 55,75 km [1]
Bassin collecteur le Lay
Débit moyen m3/s (La Roche-sur-Yon)
Nombre de Strahler 5
Régime pluvial
Cours
Source source
· Localisation La Ferrière et Saint-Martin-des-Noyers
· Altitude 101 m
· Coordonnées 46° 42′ 46″ N, 1° 14′ 46″ O
Confluence le Lay
· Localisation limite Le Champ-Saint-Père et Rosnay
· Altitude m
· Coordonnées 46° 30′ 23″ N, 1° 17′ 27″ O
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Département la Vendée
Région Pays de la Loire

Sources : Sandre:« N34-0300 », Géoportail

L'Yon est une rivière française du département de la Vendée, en région Pays de la Loire. C'est l'un des deux plus importants affluents du Lay, le principal fleuve côtier de ce département.

Selon la tradition, l'hydronyme Yon porterait le nom d'un confesseur de la foi venu, sous le principat d'Aurélien dans la seconde moitié du IIIe siècle, se réfugier dans une grotte creusée à flanc de coteau, sur les bords de la rivière, au village de la Simbrandière, au sud et proche de La Roche-sur-Yon[2].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Selon le Sandre, l'Yon prend sa source à 101 mètres d'altitude, en limite des communes de La Ferrière et de Saint-Martin-des-Noyers, à l'est du lieu-dit les Grandes Portes. Selon Google Maps, la source se situerait 650 mètres plus au nord-ouest, à 98 mètres d'altitude, sur le territoire de Saint-Martin-des-Noyers, en forêt domaniale du Bocage vendéen.

Il traverse la ville de Dompierre-sur-Yon et entre dans la retenue d'eau de Moulin Papon, qui alimente la ville de La Roche-sur-Yon en eau potable. Il traverse également La Roche-sur-Yon, la préfecture du département.

La rivière se jette dans le Lay à 2 mètres d'altitude, en limite des communes du Champ-Saint-Père et de Rosnay, 750 mètres au nord-est du lieu-dit Noailles.

S'écoulant globalement du nord au sud, l'Yon est long de 55,75 km[1]. Avec un dénivelé de 99 mètres, sa pente moyenne s'établit à 1,73 mètre par kilomètre.

Communes traversées

[modifier | modifier le code]

Dans le seul département de la Vendée, l'Yon traverse dix communes[1], soit d'amont vers l'aval : Saint-Martin-des-Noyers (source), La Chaize-le-Vicomte (source), La Ferrière, Dompierre-sur-Yon, La Roche-sur-Yon, Nesmy, Rives de l'Yon, Le Tablier, Le Champ-Saint-Père (confluence avec le Lay) et Rosnay (confluence avec le Lay).

Affluents et nombre de Strahler

[modifier | modifier le code]

Parmi les quarante-quatre affluents que le Sandre répertorie pour l'Yon[1], les trois plus longs sont :

  • le Riot (également appelé ruisseau du Plessis et ruisseau des Astiers) en rive gauche avec 11,52 km[3] ;
  • la Riaillée en rive gauche avec 11,95 km[4] ;
  • l'Ornay (ou Guyon dans sa partie amont) en rive droite, 16,85 km[5].

L'Ornay a plusieurs sous-affluents notamment la Soivre[6] et le Vivier[7] qui ont eux-mêmes des affluents.

De ce fait, le nombre de Strahler de l'Yon est de cinq.

Bassin versant

[modifier | modifier le code]

Le bassin versant de l'Yon s'étend sur 1 641 km2[Note 1] et trois zones hydrographiques[1] :

  • l'Yon de sa source au ruisseau de l'Ornay (non compris) ;
  • ruisseau de l'Ornay et ses affluents ;
  • l'Yon du ruisseau de l'Ornay (non compris) au Lay & le Lay de l'Yon au pont du gué de Noailles.

À sa confluence avec le Lay, il tangente une autre zone hydrographique, le Lay de la retenue de Marillet (non comprise) à l'Yon (non compris)[1].

Ces quatre zones font partie du bassin DCE beaucoup plus étendu « La Loire, les cours d'eau côtiers vendéens et bretons »[1].

Organisme gestionnaire

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Cette superficie de 1 641 km2 a été entrée sur l'article le alors qu'à l'époque, la superficie du bassin versant était indiquée sur un grand nombre de fiches de cours d'eau du Sandre, ce qui en 2023 n'est plus du tout le cas.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f et g Sandre, « Fiche cours d'eau - l'Yon (N34-0300) » (consulté le ).
  2. Joseph Bouet, La Roche-sur-Yon, Éditions S.A.E.P., , p. 12.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Riot (N3405400) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Riaillée (N3407400) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - l'Ornay (N3414000) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Soivre (N3418700) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Vivier (N3415900) » (consulté le ).