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Mer intérieure de Seto

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Mer intérieure de Seto
Image illustrative de l’article Mer intérieure de Seto
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau du Japon Japon
Ponts Pont du détroit d'Akashi, pont du détroit de Kurushima
Géographie physique
Type Mer épicontinentale
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 34° 18′ 58″ nord, 133° 31′ 41″ est
Superficie 23 203 km2
Profondeur
· Moyenne 38 m
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Mer intérieure de Seto

La mer intérieure de Seto (瀬戸内海, Seto naikai?), ou simplement mer Intérieure[1], est l’étendue d’eau séparant les îles de Honshū, Shikoku et Kyūshū, trois des quatre îles principales du Japon. Reliée directement à la mer du Japon et à la mer des Philippines, elle est plutôt une mer épicontinentale.

Cette mer couvre une surface de 23 203 km2 ; sa profondeur moyenne est de 38 m. La population vivant sur ses 7 000 km de côtes est estimée à environ 35 millions d’habitants, soit environ 27 % de la population du Japon[Quand ?].

Il existe un grand nombre d’îles dans la mer intérieure de Seto (plus de mille), pour la plupart recouvertes de pins. La plus grande d’entre elles est l’île d’Awaji, au nord-est (voir aussi Shiraishi-jima, Megi-jima, Ogi-jima entre autres).

Géographie

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L'Organisation hydrographique internationale définit les limites de la mer intérieure de Seto comme suit[2]:

La majeure partie de la mer appartient au parc national de Setonaikai ; ce parc, l’un des premiers parcs nationaux du Japon, fut créé en 1934.

La région de la mer intérieure de Seto est renommée pour la douceur de son climat, la faible variation des températures tout au long de l’année et ses faibles précipitations. La région est ainsi surnommée le « pays du beau temps[l 1] ». La mer intérieure est également célèbre pour ses marées rouges, ou efflorescences algales, qui surviennent occasionnellement. Celles-ci sont causées par la prolifération de certaines espèces de phytoplancton ; ces phénomènes causent généralement la mort d’un grand nombre de poissons.

Mer intérieure de Seto vue de l'île de Miyajima.
Les préfectures bordant la mer intérieure de Seto.

Les préfectures ayant un débouché maritime sur la mer intérieure de Seto sont les suivantes :

Les principales villes côtières donnant sur la mer Intérieure sont : Sakai, Osaka, Kobe, Okayama, Hiroshima, Kitakyūshū, Matsuyama et Takamatsu.

L'ensemble de cette région littorale de la mer de Seto est communément appelé Setouchi (en). Cette région de Setouchi est riche en industries, zones d'agriculture, ports de pêche et lieux touristiques.

Sur le plan du tourisme, la région de Setouchi s'est dotée d'une organisation multi-préfectorale, Setouchi DMO, pour coordonner et soutenir toutes les activités touristiques de la région[3].

Transport maritime

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Les archives portuaires de Kobe montrent qu'au XVe siècle le trafic maritime dans la mer intérieure de Seto est comparable à celui de la mer Baltique[4].

Avant la construction de la ligne de Shinkansen de Sanyo, la mer intérieure de Seto était le principal lien de transport entre la région du Kansai et l’île de Kyûshû ; elle était notamment utilisée pour le transport des matières premières et des marchandises. Cette région est, de fait, très industrialisée.

Le climat qui y règne favorise également la pêche — que ce soit la pêche industrielle ou l’aquaculture — ainsi que l’agriculture sur ses rivages.

En rouge : Kurushima.
En vert : Seto.
En jaune : Akashi et Ōnaruto.

Transport routier

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Les îles de Honshū et Shikoku sont reliées entre elles par trois traversées, celles du projet Honshū-Shikoku (en) :

Notes et références

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Notes lexicales bilingues

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  1. Le « pays du beau temps » (晴れの国, hare no kuni?).

Références

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  1. « Nomenclature des espaces maritimes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], CNIG, , p. 11.
  2. « Limites des Océans et des Mers, Publication spéciale no 23, 3e édition », Organisation hydrographique internationale, (consulté le )
  3. (en) « What is Setouchi DMO? », sur setouchitourism.or.jp, Inland Sea, Setouchi Tourism Authority (consulté le ).
  4. Pierre François Souyri, Histoire du Japon médiéval : le monde à l'envers, Paris, Perrin, coll. « Tempus », (1re éd. 1998), 522 p. (ISBN 978-2-262-04189-2), chap. 1 (« Lever de rideau »), p. 29.

Articles connexes

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Liens externes

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