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2008 en Argentine

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Cet article présente les faits marquants de l'année 2008 en Argentine.

Évènements

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  • Mardi  : le gouvernement augmente l'impôt sur les exportations de soja, de tournesol et de maïs, passant de 35 à 44 % dans le but d'inciter les agriculteurs à moins exporter au profit du marché intérieur afin de tempérer la hausse du prix des aliments. Les dirigeants des quatre principales associations agricoles lancent une grève empêchant l'approvisionnement des villes. En quelques jours, les supermarchés manquent de viande, de lait et de légumes frais, alors que le pays est un des plus importants pays agricoles du monde.
  • Vendredi  : trêve dans le conflit qui oppose depuis trois semaines les confédérations rurales argentines et le gouvernement argentin.
  • Vendredi  : le ministre de l'Économie, Martin Lousteau, démissionne sur demande de la présidente Cristina Kirchner « au nom de différends sur la mise en œuvre de la politique économique ». Il est remplacé par le directeur national des Impôts, Carlos Fernandez.
  • Mardi  : la présidente Cristina Kirchner dans une allocution télévisée solennelle tente de faire baisser la tension politique. En six mois, sa popularité est passée de 56 % à 20 %, après l'augmentation de l'impôt sur les exportations. Les quatre grèves de l'approvisionnement organisées par les syndicats d'agriculteurs ont désorganisé le pays provoquant des pénuries et les prix des aliments se sont envolés, entrainant une inflation à 25 % pour 2008, alors que la situation économique générale reste positive dans le pays portée par les services et l'industrie.
  • Mercredi  : selon des accusations formulées par Elisa Carrio, une dirigeante de l'opposition, l'ancien président Nestor Kirchner, son ministre du plan, Julio de Vido, des hauts fonctionnaires et des hommes d'affaires auraient formé une « association illégale » en vue de commettre des malversations et toucher des pots-de-vin[1].
  • Jeudi  : libération controversée de l'ex-capitaine de la marine Alfredo Astiz, surnommé « l'ange blond de la mort » et celle de plusieurs autres officiers, accusés de crime contre l'humanité sous la dictature (1976-1983).
  • Mardi  : la justice fédérale ouvre une enquête judiciaire pour corruption sur l'ancien président Nestor Kirchner, à la suite des accusations formulées par une dirigeante de l'opposition, Elisa Carrio, le .

Notes et références

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  • Le Monde.fr, L'ancien président Nestor Kirchner fait l'objet d'une enquête judiciaire pour corruption