Aller au contenu

Alix de Brabant

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Alix de Brabant
Titre Dame d'Harcourt
Prédécesseur Jeanne de Châtellerault
Successeur Isabeau de Parthenay
Biographie
Décès
Père Godefroy d'Aerschot
Mère Jeanne Isabeau de Vierzon
Conjoint Jean III d'Harcourt
Enfants Voir section

Blason de Alix de Brabant
Le château de la Ferté-Imbault, reconstruit aux XVIe et XVIIe siècles, sur les ruines de la motte artificielle où se situait la forteresse des seigneurs de Vierzon. Alix de Brabant en hérite et fait rentrer la forteresse dans la Maison d'Harcourt.

Alix de Brabant, née vers 1285 et morte en 1315, fille de Godefroy d'Aerschot, petite-fille du duc de Brabant Henri III, nièce de la reine Marie, épouse du roi de France Philippe III le Hardi, devient en 1302 l'épouse de Jean III d'Harcourt, un puissant seigneur du duché de Normandie.

Origines familiales et formation

[modifier | modifier le code]

Son père, Godefroy d'Aerschot (?-1302), est le fils d'Henri III de Brabant (1231-1261) et d'Adélaïde de Bourgogne (1233-1273).

Sa mère est Jeanne Isabeau de Vierzon, qui a épousé Godefroy en 1277.

Elle est le quatrième enfant de la fratrie, l'aîné, Jean, étant né en 1281.

Héritière de la Maison de Vierzon, Alix porte le titre de dame de Mézières-en-Brenne et tient le château de La Ferté-Imbault (actuel Loir-et-Cher, en Sologne), qu'elle apporte en dot à son époux.

Mariage et descendance

[modifier | modifier le code]

Elle épouse en 1302 Jean III d'Harcourt (?-1329), seigneur d'Harcourt, mais aussi vicomte de Châtellerault, baron d'Elbeuf[1].

De ce mariage naissent :

Morte en 1315, elle est inhumée en Touraine, dans la collégiale Sainte-Marie-Madeleine du château de Mézières qu'elle a fondée en 1333[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Gilles-André de La Roque, Histoire généalogique de la maison de Harcourt, Paris, Sébastien Cramoisy, 1662.
  2. Françoise Perrot, « L'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne », dans Congrès archéologique de France, 142e session Bas-Berry 1984, Paris, Société française d'archéologie, , p. 192-200.