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Aly Ben Ayed

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Aly Ben Ayed
Portrait d'Aly Ben Ayed dans le film Angélique et le Sultan en 1968.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
علي بن عيادVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Œuvres principales

Aly Ben Ayed ou Ali Ben Ayed (arabe : علي بن عياد), né le à Tunis et mort le à Paris, est un acteur et metteur en scène tunisien[1].

Il monte sur les planches alors qu'il n'est encore qu'élève à l'école primaire. Il fait ses études secondaires au collège Sadiki. Cependant, succombant à la tentation du théâtre, il part à l'étranger — d'abord en France — où il s'inscrit au Conservatoire de Paris et s'intéresse aux cours donnés par René Simon. En 1955, boursier de la municipalité de Tunis, il se rend au Caire suivre les cours du Centre des hautes études dramatiques (cycle terminal). En 1956, il retourne à Paris pour suivre un stage de mise en scène et d'éclairage au Théâtre national populaire. En 1958, il rejoint la troupe municipale de Tunis en tant que directeur adjoint de Mohamed Agrebi. Enfin, en 1960, il fait un voyage d'études aux États-Unis.

Entre-temps, il ne cesse de prendre une part active à la création et à la mise en scène de pièces du répertoire tunisien et mondial où il campe généralement le premier rôle. Il fait ainsi sa première apparition cinématographique en 1952 dans un court métrage réalisé par Georges Régnier, Le voyage d'Abdallah, qui obtient une mention spéciale au Festival de Cannes 1953[2]. Parallèlement, il s'intéresse à la radio, surtout pendant la crise de Bizerte, en produisant plusieurs émissions inspirées de l'événement.

Figure du théâtre

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Son passage à la tête de la troupe municipale de théâtre de Tunis marque d'une pierre blanche l'édifice du théâtre tunisien. En effet, c'est avec lui que cette troupe connaît ses années fastes. Son acharnement au travail et son talent, à la fois de comédien et de metteur en scène, lui assurent un rayonnement certain à l'échelle régionale et le hissent au niveau des meilleures troupes au monde.

Son répertoire, qui se situe dans la période allant de 1958 à 1971, est riche et varié : il compte pas moins de 27 pièces dont Œdipe Roi, Hamlet, Caligula, L'École des femmes, Othello, L'Avare, Mourad III, Yerma, Le Maréchal, L'Homme à l'âne, La Maison de Bernarda Alba, etc.

Il part pour Paris, le , pour mettre les dernières retouches à une pièce traitant de la révolution palestinienne. Victime d'une hémorragie cérébrale, le , il meurt deux jours plus tard à l'âge de 41 ans[3]. Rapatrié à Tunis, son corps est inhumé au cimetière du Djellaz le .

Une rue de Tunis porte aujourd'hui son nom.

Notes et références

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  1. (ar) Sadok Zmerli et Hamadi Sahli (ar), Figures tunisiennes, Beyrouth, Dar al-Gharb al-Islami,‎ , p. 341.
  2. « Le voyage d'Abdallah », sur cinematunisien.com, (consulté le ).
  3. « Archives en ligne de Paris, 13e arrondissement, année 1972, acte de décès no 532, cote 13D 464, vue 24/31 », sur archives.paris.fr (consulté le ).

Filmographie

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Liens externes

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