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Candy Darling

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Candy Darling
En 1972, dans Silent Night, Bloody Night.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 29 ans)
ManhattanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
New York, Cherry Valley Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
James Lawrence SlatteryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Massapequa High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Candy Darling (née le et morte à vingt-neuf ans le ) est une actrice américaine. « Superstar (en) » de la Factory d’Andy Warhol, figure du New York underground de la fin des années 60 et du début des années 70, elle est une icône trans[1].

Candy Darling est la fille de Theresa Slattery, comptable au Jockey Club de Manhattan, et de John Slattery (dit Jim), alcoolique violent[2]. Les parents divorcent vite, et elle grandit avec sa mère à Massapequa Park, ville de la banlieue de New York sur Long Island[3].

En 1961, elle s'inscrit à un cours de l'école de cosmétique DeVern, dans la ville voisine de Baldwin. C'est à cette époque qu'elle commence sa transition, portant des vêtements féminins et fréquentant des bars gays[2].

Après des débuts dans le théâtre expérimental (dit « Off-Off-Broadway »), elle apparaît pour la première fois à l'écran en 1968 dans une scène du film Flesh (réalisé par Paul Morrissey et produit par Andy Warhol), aux côtés d'une autre « superstar » warholienne, Jackie Curtis[2],[4].

En 1971, elle tient un des rôles principaux d'un autre film du duo Warhol et Morrissey : Women In Revolt, satire du mouvement de libération des femmes. Elle y est accompagnée de Jackie Curtis et de Holly Woodlawn, la troisième des superstars trans de la Factory. La même année, elle fait une apparition aux côtés de Sophia Loren dans Mortadella, et dans Klute aux côtés de Jane Fonda[2].

En 1972, elle joue dans La Mort de Maria Malibran de Werner Schroeter, et Tennessee Williams lui donne un rôle dans la création de sa pièce Small Craft Warnings[2].

Elle meurt en 1974 d'un lymphome, forme de cancer du sang[3],[4].

Le photographe américain Peter Hujar a fait une photographie d'elle sur son lit d'hôpital (dite « sur son lit de mort », bien qu'elle ait été prise six mois avant sa mort, et qu'il existe des photos d'elle prises ultérieurement, y compris hors de l'hôpital).[réf. nécessaire]

Elle est l'un des personnages de la chanson de Lou Reed Walk on the Wild Side (1971), qui décrit la vie de marginaux flamboyants du New York du début des années 1970 :

Candy came from out on the Island.
In the back room she was everybody's darling.
But she never lost her head
Even when she was giving head.

(Candy venait de l'est de Long Island./Dans l'arrière-salle[note 1], elle était la chérie de tout le monde./Elle ne perdait jamais la tête/Même lorsqu'elle taillait des pipes.)

Elle est le sujet d'une autre chanson de Lou Reed, écrite et produite au sein du Velvet Underground, Candy Says (1969), qui évoque ce qui ne s'appelait pas encore la dysphorie de genre (« Candy says, I've come to hate my body... » : Candy dit qu'elle a fini par détester son corps).

Un film documentaire lui est consacré : Beautiful Darling: The Life and Times of Candy Darling, Andy Warhol Superstar, réalisé par James Rasin (2010).

Filmographie

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Année Titre Réalisateur Rôle Notes
1968 Flesh Paul Morrissey Candy
1970 Brand X Wynn Chamberlain Marlene D-Train
1970 The Magic Garden of Stanley Sweetheart Leonard Horn Non créditée
1971 Mortadella Mario Monicelli Travesti
1971 Klute Alan J. Pakula Cliente de discothèque Non créditée
1971 Some of My Best Friends Are... Mervyn Nelson Karen/Harry
1971 Women In Revolt Paul Morrissey Candy
1972 La Mort de Maria Malibran Werner Schroeter
1972 Silent Night, Bloody Night Theodore Gershuny Convive
1973 An American Family Elle-même
1975 Johannas Traum Werner Schroeter

Notes et références

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  1. L'arrière-salle de Max's Kansas City, bar et boîte de nuit où se retrouvaient les artistes et figures de l'underground new-yorkais à la fin des années 60 et au début des années 70.

Références

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  1. « Candy Darling dies; Warhol ‘superstar’ », New York Times,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d et e Melissa Anderson, « Candied Glam: The Cultural Cachet of Candy Darling », Quarterly Review of Film & Video,‎ (DOI 10.1080/10509200214826)
  3. a et b Colin Moynihan, « The life and times of Warhol's muse, Candy Darling », New York Times,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Michael Hann, « Lou Reed’s Walk on the Wild Side: what became of Candy, Little Joe and co? », The Guardian,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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