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François-Jean Baudouin

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François-Jean Baudouin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
Activités
Période d'activité
Père
Mère
Marie-Émilie Boucher (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie-Madeleine-Aglaé Carouge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Charles Baudouin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

François-Jean Baudouin, né à Paris (France) le , mort à Bourg-la-Reine (Seine, France) le , est un imprimeur et libraire français.

François-Jean Baudouin naît, à Paris, le . Il est le fils de Pierre-Antoine Baudouin, Premier peintre du Roi et membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture, et Marie-Émilie Boucher, fille cadette du peintre François Boucher. Il est baptisé en l'église Saint-Eustache, le suivant. Son parrain est François Chaumen, directeur de la manufacture de porcelaines ; sa marraine, Marie-Jeanne Buzeau, épouse de son grand-père maternel, François Boucher.

Le , François-Jean entre en apprentissage chez son oncle par alliance, l'imprimeur-libraire parisien Michel Lambert, veuf en premières notes de Nicole Baudouin.

François-Jean est reçu libraire le et imprimeur le , en vertu d'un arrêt du Conseil d'État accordant à Michel Lambert la survivance de sa place d'imprimeur en faveur de son neveu pour exercer conjointement avec lui.

Il succède à son oncle en 1788.

En 1782, il épouse Marie-Madeleine-Aglaé Carouge de Nantelle (1764-1816), femme de lettres et auteur d'ouvrages pour la jeunesse. Le couple aura au moins six enfants.

Élu député-suppléant du Tiers État aux États généraux de 1789, il est nommé imprimeur de l'Assemblée nationale le [1] et prête serment, en cette qualité, le lendemain[2].

Il devient ensuite l'imprimeur du Journal des débats et du Logographe entre 1789 et 1792.

Sous la Convention, il imprime sous la raison Imprimerie nationale.

Plusieurs fois inquiété durant la Convention, il est arrêté en l'an II et enfermé à Vincennes puis au Luxembourg.

Le Corps législatif lui retire sa clientèle et fait faillite en avril-. Ruiné, il séjourne en Russie où il tente, en vain, de mettre sur pied une imprimerie impériale. De retour en France en 1809, il recouvre sa qualité d'imprimeur (breveté le ). En 1813, il devient contrôleur de l'octroi de Groningue.

Il meurt en 1835 dans une auberge de Bourg-la-Reine et est inhumé à Paris.

L'un de ses fils, Charles Baudouin (1790-1867), fut militaire, imprimeur-libraire et responsable de pompes funèbres.

Notes et références

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  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, T. VIII : Du 5 mai 1789 au 15 septembre 1789, p. 149 (consulté le 5 août 2013)
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, op. cit., p. 153 (consulté le 5 août 2013)

Bibliographie

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Liens externes

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