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Gouvernement William Waddington

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Gouvernement William Waddington

Troisième République

Description de cette image, également commentée ci-après
Le gouvernement Waddington, photomontage d'Eugène Appert,
Paris, musée Carnavalet, 1879.
Président du Conseil William Waddington
Formation
Fin
Durée 10 mois et 17 jours
Composition initiale
Parti politique Gauche républicaine, Union républicaine, Centre gauche
Ministres 10
Représentation
IIe législature
340  /  521
Drapeau de la France

Le gouvernement William Waddington est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Nommé par le président Jules Grévy, William Waddington forme un gouvernement qui doit occuper le terrain politique en l’absence de chef républicain de valeur qui convienne à la fois à la Chambre et au président.

En 1879, le président du Conseil, Jules Dufaure, le chef des républicains, mène le gouvernement de la République, mais il a 81 ans et décide de démissionner. Pour le remplacer, le président Jules Grévy ne veut pas nommer Gambetta, le grand héros de la république, qui lui ferait trop d’ombre, ni son partisan, Ferry, trop protectionniste pour cette majorité plutôt libérale. Il lui préfère Waddington, une personnalité de second plan, ministre des Affaires étrangères du gouvernement précédent. Waddington forme donc son gouvernement, décidant tout d’abord de conserver le ministère des Affaires étrangères et de confirmer dans leurs fonctions : le général Gresley à la Guerre, Léon Say aux Finances, Charles de Freycinet aux Travaux publics et Émile de Marcère à l’Intérieur et aux Cultes. Pour le reste, il nomme : à l’Instruction, Jules Ferry ; à la Justice, Le Royer (avocat de formation).

Le gouvernement formé doit occuper le terrain politique en l’absence de chef républicain de valeur qui convienne à la fois à la Chambre et à Grévy.

Composition

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Présidence du Conseil

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Fonction Image Nom Parti politique
  Président du Conseil des ministres William Waddington Centre gauche

Ministères

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Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre des Affaires étrangères William Waddington[1] Centre gauche
  Ministre de la Justice Philippe Le Royer Gauche républicaine
  Ministre de l’Intérieur et des Cultes Émile de Marcère[1] (du au ) Centre gauche
  Jules Develle Charles Lepère (du au ) Union républicaine
Ministre de la Guerre Henri Gresley[1]
Ministre de la Marine et des Colonies Jean Bernardin Jauréguiberry
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts Jules Ferry Gauche républicaine
  Ministre des Finances Léon Say[1] Centre gauche
  Ministre des Travaux publics Jules Develle Charles de Freycinet Gauche républicaine
  Ministre de l'Agriculture et du Commerce Jules Develle Charles Lepère

(du au )

Union républicaine
  Édouard Millaud Pierre Tirard

(du au )

Union républicaine
  Ministre des Postes et Télégraphes Félix Granet Adolphe Cochery[2] Gauche républicaine

Sous-Secrétaire d'Etat

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Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État à la Justice René Goblet René Goblet Union républicaine
  Sous-secrétaire d'État aux Travaux Publics Sadi Carnot Gauche républicaine
  Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts Edmond Turquet Gauche républicaine

Nomination du 7 février 1879

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Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État à l'Agriculture et au Commerce Cyprien Girerd[1] Gauche républicaine

Nomination du 13 février 1879

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Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur Jules Develle (du au ) Gauche républicaine
  Félix Martin-Feuillée (du au ) Union républicaine

Gouvernement de transition après la démission du Président Patrice de Mac Mahon, son bilan n'est pas négligeable. On lui doit notamment l'amnistie partielle des communards - Clemenceau et d'autres réclament l'amnistie pleine et entière, qui ne sera votée qu'à la fin 1880 - et le retour du Parlement à Paris; l'adoption de la Marseillaise comme hymne national; la création des écoles normales départementales. Le plan Freycinet vise à développer le réseau de chemins de fer. Mais le gouvernement est surtout marqué par la personnalité de Jules Ferry qui défend ses projets de réforme de l'école et de l'enseignement supérieur. Il obtient l'interdiction d'enseignement aux congrégations non autorisées qui a pour objectif d'écarter les jésuites.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

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Le , William Henri Waddington, en butte à l'hostilité de la gauche, voit son ministère se disloquer après les démissions de Le Royer et Goblet (). Il remet à son tour la démission du Gouvernement, sans avoir été mis en minorité, à Jules Grévy, président de la République.

Le , Jules Grévy nomme Charles de Freycinet, un républicain opportuniste, à la présidence du Conseil des ministres.

Références

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  1. a b c d et e Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste
  2. Création d'un nouveau ministère