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Jean Négroni

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Jean Négroni
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Biographie
Naissance
Décès
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L'Île-RousseVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Période d'activité

Jean Négroni, né le à Constantine (Algérie) et mort le à L'Île-Rousse (Haute-Corse), est un comédien et metteur en scène français.

Il est le fils de Charles Négroni, avoué à la Cour[1].

Durant ses études à l'université d'Alger, Jean Négroni entre dans le monde du théâtre grâce à Albert Camus, alors à la tête du théâtre de l'Équipe (1938), promoteur d'un théâtre populaire.

Venu en métropole au début de la guerre, Jean Négroni fait en 1944 la rencontre de Jean Vilar, à la tête de la Compagnie des Sept, et participe aux débuts du TNP et du festival d'Avignon.

Durant les années 1960, il acquiert une certaine notoriété grâce à la télévision : sa carrière est particulièrement marquée par son interprétation de Robespierre, dans l'épisode La Terreur et la Vertu de La caméra explore le temps ; il joue ensuite ce rôle au théâtre sous la direction de Robert Hossein.

Il intervient comme narrateur dans plusieurs productions, notamment le court-métrage documentaire d'Alain Resnais Les statues meurent aussi (1953), le film de Chris Marker La Jetée (1962), le long-métrage documentaire de Roger Stéphane pour la télévision, Portrait-souvenir consacré à Marcel Proust (1962), ou encore dans l’œuvre de Pierre Henry, L’Apocalypse de Jean (1968).

En 1968, il fonde la Maison des arts et de la Culture de Créteil et en assure la direction jusqu'en 1978.

Il prononce un discours d'hommage lors des obsèques d'Alain Cuny en 1994.

Crématisé à Marseille, ses cendres furent remises à la famille[2] avant d'être inhumées dans le Tarn.

Metteur en scène

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Filmographie

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Courts métrages

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Télévision

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Télévision

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Séries télévisées

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  • 1960-1965 : prête sa voix à Stéphane Pizella dans les émissions de radio de la R.T.F., Méridienne et Les nuits du bout du monde, lors des absences de ce dernier pour raison de santé.
  • 1969 : prête sa voix à l'œuvre de musique concrète de Pierre Henry L'Apocalypse de Jean, Oratorio électronique en 5 temps.
  • 2000 : Une histoire, une rêve, conte musical d'Olivier Chancelier.

Bibliographie

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  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, Mormoiron, éditions cinéma, 2008, 1185 p.  (ISBN 978-2-9531-1390-7)

Notes et références

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  1. Site Cinéartistes
  2. Cimetières de France et d'ailleurs
  3. Doublage de la version intégrale de 2001.
  4. Doublage de la version restaurée aux États-Unis de 2000.

Liens externes

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