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Les Cadets de l'Alcazar

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Les Cadets de l'Alcazar
Le Siège de l'Alcazar
Description de cette image, également commentée ci-après
Mireille Balin et Fosco Giachetti dans une scène du film
Titre original L'Assedio dell'Alcazar
Réalisation Augusto Genina
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre Film dramatique
Durée 99 minutes
Sortie 1940

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Cadets de l'Alcazar, ou Le Siège de l'Alcazar (titre original : L'Assedio dell'Alcazar), est un film italien à visée propagandiste d'Augusto Genina, réalisé en 1939, sorti en 1940.

Le film relate la vie du colonel Moscardó qui, ayant rallié la Phalange, résiste aux assauts des Républicains espagnols dans l'Alcázar de Tolède, avant d'être délivré par les troupes du général Franco[1].

Fiche technique

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  • Réalisateur : Augusto Genina
  • Production : Films Bassoli (Italie) et Ulargui Films (Espagne)
  • Producteurs : Carlo Bassoli Jr., Renato Bassoli (Italie)
  • Scénario : Augusto Genina, Alessandro De Stefani, Pietro Caporilli
  • Dialogues : Edoardo Anton
  • Images : Francesco Izzarelli, Vincenzo Seratrice et Jan Stallich
  • Musique : Antonio Veretti
  • Décors : Gastone Medin
  • Son : Giacomo Pitzorno
  • Montage : Fernando Tropea
  • Durée : 99 à 119 minutes (selon la version)
  • Date de sortie : Italie,
  • Tournage : Cinecittà

Distribution

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Production et distribution

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Mireille Balin est contactée par Augusto Genina, qui l'avait dirigée dans Naples au baiser de feu. Elle ne semble pas avoir été effleurée par l'idée que le film soit destiné à la propagande franquiste et mussolinienne : elle y voit un grand projet, un beau rôle et un beau contrat. Elle semblera le regretter, bien après que sa participation au film aura contribué à sa mise à l'écart du 7e art : « Pour la plus grande gloire de Franco ! » se contentera-t-elle de dire sur le film en 1961[2].

Le tournage débute à Cinecitta à l'automne 1939 avec des moyens colossaux et s'achève au printemps 1940. Destiné à la propagande, le film est parfaitement manichéen :

« Les républicains y sont présentés comme une plèbe vulgaire, miteuse et criarde de vieillards dépassés, mal absolu à éradiquer face à de jeunes militaires [...] constituant la relève. Militaires courageux, impeccables, glorieux et très organisés, entonnant à merveille les chants franquistes [...], défendant femmes et enfants, veuves et orphelins et capables de sentiments amoureux... »

— Loïc Gautelier, Mireille Bazin, Les passagers du rêve, Paris, 2019

Trois versions originales en sont synchronisées, en italien, en espagnol et en français.

Mais le film ne semble pas avoir été distribué en France, et la version française est perdue. Il connaît en revanche un franc succès en Italie, en Espagne et en Allemagne (où le film ressorti même en salle en 1955 avec une nouvelle synchronisation). Il obtient d'ailleurs la Coupe Mussolini à la Mostra de Venise de 1940[3].

Notes et références

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  1. (es)Óscar Esquivias, « El Alcázar de Toledo: héroes, traidores y rehenes », 20 minutos,‎ (lire en ligne)
  2. Pierre Philippe, Cinéma 61, août-septembre 1961, p. 66/67
  3. Loïc Gautelier, Mireille Bazin, Les passagers du rêve, Paris, 2019

Liens externes

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