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Louis Sylvain-Goma

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Louis Sylvain-Goma
Illustration.
Louis Sylvain-Goma présentant ses lettres de créances au président argentin Mauricio Macri en février 2019.
Fonctions
Premier ministre de la
république populaire du Congo

(5 mois)
Président Denis Sassou-Nguesso
Prédécesseur Pierre Moussa
Successeur André Milongo

(8 ans, 7 mois et 20 jours)
Président Marien Ngouabi
Joachim Yhombi-Opango
Prédécesseur Henri Lopes
Successeur Ange Édouard Poungui
Biographie
Date de naissance (83 ans)
Lieu de naissance Pointe-Noire (Afrique-Équatoriale française)
Nationalité Congolaise
Parti politique Parti congolais du travail
Diplômé de École spéciale militaire de Saint-Cyr
Profession Général
Diplomate

Louis Sylvain-Goma
Premier ministre de la république populaire du Congo

Louis Sylvain-Goma est un général et homme politique congolais (république du Congo), né le à Pointe-Noire. Il a été Premier ministre de la république du Congo de 1975 à 1984 et en 1991 en présidant le praesidium provisoire des travaux de la conférence nationale au point de la rendre souveraine.

Louis Sylvain-Goma naît le à Pointe-Noire, d'un père vili et d'une mère, originaire de Guinée.

Il fait ses études primaires à Pointe-Noire, puis au Lycée Victor Augagneur où il décroche son Baccalauréat. Après une année en Corniche (classe préparatoire) Hoche au lycée Hoche[1] à Versailles, en mathématiques supérieures, il poursuit sa formation militaire en France et intègre en 1961, l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM Saint-Cyr) (promotion Bir Hakeim), et en sort avec le grade de lieutenant. Les autres membres de cette troisième génération d'officiers des FAC (Forces armées Congolaises) sont Alfred Raoul et Luc Kimbouala-Nkaya.

Marien Ngouabi, et Joachim Yhombi-Opango sont en revanche formés à l'Ecole spéciale militaire interarmes de Strasbourg[2],

Carrière militaire et politique

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Officier du génie, il est commandant de l'artillerie en 1966. Il fait partie des officiers progressistes qui, dans la mouvance du capitaine Ngouabi, contestent le pouvoir de Massamba-Débat à partir de 1966.

Après la chute de Massamba-Débat, il est nommé Chef d'État-major Général Adjoint des forces armées en 1968. L'année suivante, il devient Secrétaire d'État à la Défense.

Membre éminent du PCT (Parti Congolais du Travail) de la première heure, il entre au gouvernement comme Ministre des Travaux Publics et des Transports, après le congrès extraordinaire du PCT convoqué par le Président Ngouabi du au .

En , il redevient Chef d'État-major Général des forces armées, en cumul de ses fonctions de ministre.

Du 5 au , une session extraordinaire du Comité Central du PCT aboutit à la dissolution du Bureau Politique et à la mise en place d'un État-major Spécial révolutionnaire, qui en assume les fonctions, jusqu'au prochain congrès du parti. Le commandant Louis Sylvain Goma en est un des cinq membres, avec Marien Ngouabi, Thystère-Tchicaya, Sassou-Nguesso et Jean Pierre Gombé. Il est également nommé par le Président Ngouabi, Premier ministre en remplacement de Henri Lopès.

Il fait partie du Comité Militaire du Parti mis en place le après l'assassinat du Président Ngouabi, avec le rang de deuxième vice-président. Il conserve son poste de Premier ministre. L'année suivante, il est promu colonel.

En 1979, il est aux côtés du premier vice-président du CMP, Sassou-Nguesso dans le bras de fer qui l'oppose au président Yhombi-Opango. Après la chute de ce dernier, le , il est confirmé à son poste de Premier ministre par le nouveau président Sassou-Nguesso.

En juillet 1984, il quitte le poste de Premier Ministre (Chef du gouvernement, sous le Président Ngouabi) qu'il a occupé pendant 9 ans, lors du congrès ordinaire du PCT. Il devient alors le premier Président du tout nouveau Conseil constitutionnel. En 1989, il devient Président du Conseil Économique et Social, nouvellement créé.

Il est nommé général de brigade le 1er janvier 1990, en compagnie de Jean-Marie Mokoko, Raymond Damase Ngollo, Emmanuel Ngouélondélé Mongo et Norbert Dabira.

À la suite de la démission du premier ministre Alphonse Souchlaty-Poaty, et à la contestation politique et sociale de 1990, le Président Sassou-Nguesso, le charge en janvier 1991 de former un gouvernement d'union nationale, chargé de conduire le pays vers la démocratie pluraliste. Après consultation, il reconduit le gouvernement en place et convainc le président de la République de convoquer une conférence nationale.

En février 1991, il préside la conférence jusqu'à l'élection de Mgr Ernest Kombo.

Candidat malheureux au poste de premier ministre du gouvernement de transition, il quitte la Primature après l'élection d'André Milongo en juin 1991. Pour la première fois depuis 1968, il n'exercera aucune fonction publique.

Carrière post-politique

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De 1992 à 1998, il est cadre dirigeant de la société pétrolière italienne Agip-Congo, devenue depuis ENI.

De 1999 au début de l'année 2012, il est Secrétaire général de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) dont le siège est à Libreville au Gabon.

Depuis le , il est nommé ambassadeur plénipotentiaire de la république du Congo au Brésil[3]. Il a présenté ses lettres de créance à la présidente Dilma Rousseff le [4]. Il a également prérogative sur le Paraguay (2017) (lettres de créance présentées le ), l'Équateur[5] (lettres de créance présentées le ) et l'Argentine (lettres de créances présentées au président Mauricio Macri le )[réf. souhaitée].

  • R. Bazanguissa-Ganga, Les voies du politique au Congo, Karthala, 1997
  • Ph. Moukoko, Dictionnaire général du Congo-Brazzaville, L'Harmattan, 1999.

Notes et références

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  1. Général de corps d’armée (2S) André Ranson, ancien du lycée Hoche (1959-1965), « Petite chronique de la corniche « Hoche » 1946 – 1967 », sur Association des Anciens du Lycée Hoche - Versailles, (consulté le )
  2. Gustave Zoula, « Anniversaire des F.a.c (Forces armées congolaises) : La naissance des forces armées ou les grandes dates à retenir », sur www.lasemaineafricaine.net (consulté le )
  3. « CONGO-B : Tours de manège chez les diplomates - n° 634 du 03/05/2012 - La Lettre du Continent », La Lettre du Continent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (pt) « Presidenta Dilma Rousseff recebe cartas credenciais de novos embaixadores », sur agenciabrasil, (consulté le )
  5. (en) « 12 Ambassadors presented copies of credential letters in Quito – Ministerio de Relaciones Exteriores y Movilidad Humana », sur www.cancilleria.gob.ec, (consulté le )

Parcours politique

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Chronologie des fonctions principales

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