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Opération Anthropoid

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L’opération Anthropoid est l'opération montée en vue d'assassiner le dignitaire nazi Reinhard Heydrich. L'attentat se déroule à Prague le et Heydrich meurt huit jours plus tard des suites de ses blessures.

Planifiée par le Special Operations Executive, le service secret britannique qui soutenait les Résistances européennes lors de la Seconde Guerre mondiale, cette opération est exécutée par deux soldats tchécoslovaques, Jozef Gabčík et Jan Kubiš, entraînés en Grande-Bretagne et parachutés sur le territoire du protectorat de Bohême-Moravie.

Reinhard Heydrich, bras droit de Heinrich Himmler a le grade de SS-Obergruppenführer[a]. Il est à la fois le chef de l'Office central de la sécurité du Reich (RSHA, qui pilote notamment la Gestapo), le « vice-gouverneur de Bohême-Moravie » (mais dans les faits il exerce les fonctions de gouverneur) et le commandant opérationnel des Einsatzgruppen, les unités mobiles de tuerie de masse en Europe de l’Est. Il a également reçu pour mission d’organiser la solution finale de la question juive, programme d'extermination des Juifs d'Europe. À cet effet, il a dirigé personnellement la conférence de Wannsee en janvier 1942.

À la suite de l’assassinat, le Reich mène des représailles violentes contre les populations civiles de la région, détruisant notamment le village de Lidice en massacrant les hommes et déportant les femmes et les enfants, ce qui provoque une forte émotion chez les Alliés.

Jan Kubiš.
Jozef Gabčík.

Personnalité de Heydrich, la cible

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Depuis 1939, Heydrich dirige l'Office central de la sécurité du Reich — le RSHA, une organisation regroupant la Gestapo (la police politique), le Sicherheitsdienst (le SD, l'agence de sécurité du Parti nazi), la Kripo (la police criminelle) — et depuis 1940, il est également le président d'Interpol[1].

Il joue un rôle essentiel dans l'élimination des opposants de Hitler et, plus tard, est l'un des organisateurs clefs du génocide des Juifs. En raison de ses compétences et de son pouvoir, il est redouté de presque tous les généraux allemands.

Le , Heydrich est nommé vice-gouverneur de la Bohême-Moravie, c'est-à-dire « dictateur » de facto, à la suite de Konstantin von Neurath[2] qui garde néanmoins le titre de « gouverneur » (Reichsprotektor) mais n'a pas d’autorité effective sur Heydrich. Sur les conseils de Heinrich Himmler, Hitler a en effet décidé de remplacer Neurath, jugé trop modéré dans sa lutte contre les comportements anti-allemands des Tchèques[3]. Heydrich arrive à Prague afin d'augmenter la pression sur la population tchèque tout en continuant à augmenter la production des moteurs et armes fabriqués dans le pays[3]. Il a coutume de se déplacer dans une voiture ouverte, afin de montrer sa confiance dans les forces d'occupation et l'efficacité de leur répression contre les populations locales[4].

En raison de sa cruauté, Heydrich est surnommé « le Boucher de Prague », « la Bête Blonde » ou encore « le Bourreau »[5],[6].

Contexte stratégique

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Apogée des conquêtes nazies 1941–42

Vers la fin de 1941, Hitler contrôle pratiquement toute l'Europe continentale, et les forces allemandes approchent de Moscou.

Le gouvernement tchécoslovaque en exil, dirigé par Edvard Beneš, subit la pression des services de renseignement britanniques, car l'activité de résistance en territoire tchèque apparaît comme très limitée depuis le début de l'occupation allemande en 1939[7]. La Tchécoslovaquie produit d'importantes quantités de matériel pour le Troisième Reich.

Le gouvernement en exil doit susciter une action qui galvaniserait les populations, et montrerait au monde que les Tchèques sont aux côtés des Alliés. Les unités spéciales britanniques du Special Operations Executive (SOE) entraînent les agents tchèques et aident à planifier l'opération[8].

La mort de Heydrich doit constituer une perte énorme et représenter une victoire, sinon stratégique, du moins psychologique profonde.

D'après l'historien américain John Toland, le motif pour lequel les Britanniques et le gouvernement tchèque en exil décident de faire assassiner Heydrich est que les Tchèques se sentent trop bien sous le protectorat de Heydrich : « Après avoir lancé en Tchécoslovaquie une action de terreur qui écrasa rapidement la résistance, Heydrich posa en bienfaiteur, surtout pour les ouvriers et les paysans. […] Ces mesures du vice-gouverneur Heydrich poussèrent à l'action le gouvernement tchèque émigré. Comme la population semblait prête à accepter passivement la domination du Troisième Reich, sous la férule d'un despote si bienveillant, il décida de le faire assassiner[9]. » À l'appui de son explication, Toland cite cette déclaration faite après la guerre par le parlementaire travailliste Reginald Paget : « C'était notre objectif lorsque nous avons parachuté des hommes pour assassiner Heydrich en Tchécoslovaquie. Le principal mouvement de résistance tchèque est né en majeure partie des représailles SS après l'attentat[10]. »

L'opération

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Préparation

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L'opération prend le nom d'opération Anthropoid et sa préparation commence le . Jozef Gabčík, originaire de Slovaquie, et Karel Svoboda, qui est tchèque, sont choisis pour être les protagonistes de l'opération et il est prévu que celle-ci ait lieu le , le jour de la fête de l'indépendance de la Première République tchécoslovaque[7]. Svoboda et Gabčík quittent Londres rapidement pour aller s'entraîner près de Manchester mais lors d'un saut de préparation, le premier se blesse à la tête. De retour à Londres, le , il est examiné par un médecin car il souffre de migraines persistantes. Svoboda est finalement remplacé par Jan Kubiš mais l'opération doit être reportée car Kubiš ne possède pas de faux-papiers[11].

Sept soldats de l'armée tchécoslovaque en exil au Royaume-Uni, Gabčík, Kubiš et des hommes de deux autres groupes (Silver A et Silver B), quittent l'Angleterre à bord d'un Handley Page Halifax de la Royal Air Force dans la nuit du pour être parachutés en territoire tchécoslovaque[12]. Le groupe de l'opération Anthropoid saute à h 24 du matin. Ils devaient initialement être largués près de Plzeň (Pilsen en allemand, dans l'ouest de la Tchécoslovaquie) mais à la suite de problèmes de navigation, ils atterrirent à l'est de Prague[12]. Les deux parachutistes durent donc se rendre à Plzeň afin d'y rejoindre leur contact, puis de nouveau à Prague, lieu où l'attentat était prévu.

À Prague, ils prirent contact avec plusieurs familles et organisations anti-nazies qui les aidèrent à préparer l'assassinat. Jozef Gabčík et Jan Kubiš avaient initialement l'intention d'abattre Heydrich dans un train mais, après analyse, ils abandonnèrent cette idée. La deuxième possibilité était de l'attaquer dans la forêt, sur la route entre sa résidence et Prague. Ils envisagèrent même de tendre un câble en travers de la route pour arrêter la Mercedes-Benz de Heydrich, mais après plusieurs heures d'attente, leur commandant, le lieutenant Adolf Opálka, du groupe Out Distance, vint les récupérer pour les ramener à Prague. Le troisième plan consistait à assassiner Heydrich dans Prague même.

L’exécution

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La Mercedes-Benz type 320 décapotable dans laquelle Heydrich circulait lors de l'attentat, conservée au musée d'histoire militaire de Prague.

Le à 10 h 30 du matin, Heydrich entreprit le trajet habituel le menant de son domicile au village de Panenské Břežany jusqu'à son bureau de Prague, situé dans le château de Hradčany. La veille, il avait rencontré les dirigeants du Protectorat et avait vraisemblablement obtenu la participation tchèque à la guerre, aux côtés des Allemands. Pressé, il n'attendit pas l'escorte de police qui l'accompagnait habituellement. Jozef Gabčík et Jan Kubiš attendaient à l'arrêt du tramway, dans la courbe près de l'hôpital de Bulovka (situé dans le quartier de Prague-Libeň). Josef Valčík se tenait à environ cent mètres au nord de Jozef Gabčík et Jan Kubiš, faisant le guet pour signaler l'arrivée du véhicule à l'aide d'un miroir. Avant que la voiture n'entre dans le virage, Adolf Opálka traverse lentement la chaussée afin de ralentir la Mercedes.

Alors que la Mercedes-Benz type 320 décapotable de Heydrich s'approchait des deux parachutistes, Jozef Gabčík se jeta devant le véhicule et tenta d'ouvrir le feu mais son pistolet-mitrailleur Sten s'enraya. Heydrich ordonna à son chauffeur, le SS-Oberscharführer Johannes Klein, de s'arrêter. Lorsque Heydrich se leva pour tenter d'abattre Jozef Gabčík, Jan Kubiš lança une grenade antichar modifiée sur le véhicule. Bien que celle-ci ne tombât pas dans le véhicule, ses éclats traversèrent la portière droite et atteignirent Heydrich. Jan Kubiš fut également blessé au visage par les éclats. Heydrich, momentanément inconscient de ses blessures, descendit du véhicule, fit feu et essaya de pourchasser Jozef Gabčík avant de s'effondrer. Il ordonna à Klein, qui revenait après une tentative vaine de poursuite de Jan Kubiš, de prendre Jozef Gabčík en chasse. Gabčík, utilisant son Colt tira sur Klein à deux reprises et le blessa[13].

Heydrich décède le d'une septicémie[14] provoquée par les crins de la sellerie de la voiture qui avaient pénétré dans ses blessures[b].

Conséquences

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Représailles

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Plaque du mémorial avec les noms des victimes du champ de tir de Kobylisy à Prague, où plus de 500 Tchèques ont été exécutés en mai et juin 1942
Photo des familles de Jan Kubiš et Josef Valčík et leurs compagnons. Au total, 294 personnes ont été exécutées au camp de concentration de Mauthausen[15].

Hitler ordonne une enquête et des représailles le jour même de la tentative d'assassinat, suggérant à Himmler d'envoyer le général SS Erich von dem Bach-Zelewski à Prague. D'après le témoignage après guerre de Karl Hermann Frank, Hitler savait que Zelewski était encore plus brutal qu'Heydrich. Initialement, Hitler envisageait l'exécution de 10 000 Tchèques « non fiables », mais abandonna l'idée après avoir consulté Himmler, parce que le territoire tchèque était une zone industrielle importante pour l'armée allemande, et un massacre aveugle pourrait réduire la productivité de la région[16].

D'après une estimation, 5 000 personnes sont assassinées en représailles[17]. Plus de 13 000 personnes sont arrêtées, y compris Anna Malinová, la petite amie de Jan Kubiš, qui mourra dans le camp de concentration de Mauthausen. Marie Opálková, la tante d'Adolf Opálka, est exécutée à Mauthausen le 24 octobre 1942; son père Viktor Jarolím est également assassiné[18],[19].

Les renseignements nazis font faussement le lien entre les assassins d'Heydrich et le village de Lidice. Un rapport de la Gestapo suggère que Lidice était la cachette des assassins parce que plusieurs officiers tchèques exilés en Angleterre étaient originaires de ce village[20]. Le 9 juin 1942, les Allemands commettent le massacre de Lidice; 199 hommes sont tués, 195 femmes déportées au camp de concentration de Ravensbrück, et 95 enfants sont fait prisonniers. 81 des enfants sont ensuite tués dans des Gaswagens au centre d'extermination de Chełmno, huit sont adoptés par des familles allemandes dans le cadre du programme Lebensborn. Le village de Ležáky est également détruit parce qu'une radio appartenant à l'équipe Argent A y a été trouvé. Les femmes et hommes du village sont assassinés, les deux villages sont brûlés et les ruines de Lidice sont rasées[21],[22],[23],[24].

Winston Churchill, furieux, suggéra que trois villages allemands soient rasés pour chaque village tchèque détruit par les Nazis. En pratique, les Alliés cessèrent de planifier de telles opérations par peur des représailles. Deux ans après, ils envisagèrent une nouvelle opération, cette fois en visant Hitler, l'opération Foxley, mais elle ne se concrétisa pas[réf. nécessaire].

L'opération Anthropoid est le seul assassinat réussi d'un haut dignitaire nazi organisé par un gouvernement[25], et est considérée comme un des plus grands actes de résistance dans l'Europe occupée[26].

Tentative de capture des agents

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Fenêtre criblée de balles de l'église Saint-Cyrille-et-Méthode à Prague où le commando s'était réfugié.

Les assaillants se cachent d'abord chez deux familles praguoises impliquées dans la résistance, puis trouvent refuge dans une église orthodoxe, l'église Saint-Cyrille-et-Méthode à Prague. La Gestapo est incapable de les retrouver jusqu'à ce que Karel Čurda (du groupe "Out Distance", qui a une mission de sabotage) lui donne les noms des contacts locaux de l'équipe contre une récompense d'un million de Reichsmarks.

Čurda trahit plusieurs caches du groupe Jindra, y compris celle de la famille Moravec à Zizkov. À cinq heures du matin le 17 juin, leur appartement est investi. La famille est regroupée dans le couloir pendant que la Gestapo fouille leur logement. Mme Moravec, autorisée à aller aux toilettes, se suicide avec une capsule de cyanure. M. Moravec, ignorant l'implication de sa famille dans la résistance est transféré avec son fils Ata au palais Peček. Là, Ata est torturé toute la journée, soûlé avec du cognac et on lui montre la tête de sa mère coupée et mise dans un aquarium[27]. Ata Moravec finit par révéler à la Gestapo ce qu'il sait. Les SS assiègent l'église où se sont réfugiés Jozef Gabčík, Jan Kubiš, Josef Valčík, Adolf Opàlka, Jan Hruby, Jaroslav Švarc et Josef Bublik. Mais en dépit de l'action résolue de plus de 700 soldats, ceux-ci sont incapables de prendre les parachutistes vivants. Trois des résistants, dont Jan Kubiš — celui qui avait abattu Heydrich — sont tués dans l'église[c] après une bataille rangée de deux heures[28]. Les quatre autres, dont Jozef Gabčík, se suicident dans la crypte après avoir repoussé les assauts des SS, qui tentent de les enfumer et de les noyer[29]. Les SS et la police subissent également des pertes avec 14 SS tués et 21 blessés[30],[31].

L'évêque orthodoxe de Prague, Gorazd Pavlik, afin de limiter les représailles parmi la population, prend sur lui la responsabilité des actions dans l'église, écrivant même aux autorités nazies. Le , il est arrêté, torturé et fusillé le ainsi que les prêtres de l'église et plusieurs notables laïcs[d]. Par la suite, d'autres arrestations ont lieu dans le réseau. C'est ainsi que la petite amie de Jozef Gabčík, Anna Malinova, est rapidement arrêtée, torturée, confrontée à la tête de Jozef coupée et conservée dans l'alcool, puis déportée et gazée à Mauthausen. Une actrice, Anna Letenská, accusée de complicité dans cette affaire, est elle aussi arrêtée et meurt à Mauthausen[32].

Conséquences politiques

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À l'issue de l'opération, les Alliés décidèrent qu'après la défaite nazie les territoires des Sudètes seraient restitués à la Tchécoslovaquie ; la vigueur des représailles fit également progresser l'idée que les populations allemandes devaient être expulsées de Tchécoslovaquie.

Heydrich étant l'un des principaux dirigeants nazis, deux grandes cérémonies funèbres furent organisées. Une à Prague, où la route du château fut bordée de milliers de SS portant des torches, l'autre à Berlin, en présence de hauts responsables du régime nazi, Hitler lui-même plaça sur un coussin les médailles de l'Ordre allemand et l'Ordre du sang[33].

Karel Čurda, arrêté après guerre et après une tentative de suicide infructueuse, fut pendu à Prague pour haute trahison en avril 1947.

Dans la culture

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Cette opération a inspiré plusieurs films :

Elle a également inspiré les livres :

  • Alan Burgess (en), Seven Men at Daybreak, 1960
  • Claude Joste, Le bourreau de Prague, Editions Fleuve Noir, 1969
  • David Chacko, Like a man, 2003, Foremost press
  • Laurent Binet, HHhH, 2010, Grasset
  • Philip Kerr, Prague fatale, 2014, Éditions du Masque
  • Howard Linskey, Hunting the hangman, 2016, No exit Press

L'assassinat inspira au groupe de rock British Sea Power la chanson A Lovely Day Tomorrow (en). Initialement face B d'un single, la chanson fut ré-enregistrée avec l'orchestre tchèque « The Ecstasy of St. Theresa » en anglais et en tchèque (Zítra bude krásný den) pour une édition limitée en 2004.

Pour commémorer les héros de la résistance tchèque et slovaque, le Musée national slovaque en mai 2007 réalisa une exposition présentant cette opération comme l'une des plus importantes dans toute l'Europe occupée.

Un mémorial, le mémorial de l'opération Anthropoid, a été érigé sur les lieux de l'attentat.

Notes et références

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  1. Équivalent en France au grade de général de corps d'armée, dans ce cas dans la police SS, Heydrich n’étant pas militaire. Son grade complet est en fait : SS-Obergruppenführer und General der Polizei.
  2. Selon une hypothèse tout à fait marginale, développée par Patrick Berche dans son ouvrage L'histoire secrète des armes biologiques. Mensonges et crimes d'État (Éditions Robert Laffont, 2009, p. 65), Heydrich pourrait avoir été victime d'une arme biologique antipersonnel, ce qui expliquerait son décès alors que le pronostic vital n'était pas engagé initialement. Il serait mort du botulisme provoqué par la toxine botulique mêlée à la couche de colle enduisant la grenade
  3. Jan Kubiš aurait survécu à l'assaut mais succombé à ses blessures peu après.
  4. Pour cette action, l'évêque Gorazd fut plus tard canonisé comme martyr par l'Église orthodoxe devenant saint Gorazd.

Références

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  1. Burian et al., p. 25.
  2. Burian et al., p. 27.
  3. a et b Williams, p. 82.
  4. Williams, p. 141.
  5. Paces 2009, p. 167.
  6. Snyder 1994, p. 146.
  7. a et b Burian et al., p. 31.
  8. Reference MRD Foot SOE and others
  9. Toland, p. 694.
  10. Cité par Toland, p. 695 et 964, qui renvoie à Charles Weighton, Heydrich, Londres, 1962, p. 270, et à Heinz Höhne, The Order of the Death's Head, New York, 1970, p. 496.
  11. Burian et al., p. 35.
  12. a et b Burian et al., p. 44.
  13. Burgess 1960, p. 160.
  14. Steiner, Ivo. "The autopsy of Reinhard Heydrich." Forensic Science, Medicine, And Pathology 10, no. 1 (March 2014): 144-147. MEDLINE, EBSCOhost (accessed February 4, 2016).
  15. « List of people executed in Mauthausen-Gusen concentration camp », Fronta.cz
  16. Dederichs 2007, p. 150-151.
  17. « Radio Prague – Heroes or Cowards? Czechs in World War II »,
  18. (cs) « Rešice », Spolek pro vojenská pietní místa (consulté le )
  19. (cs) « Vémyslice », Spolek pro vojenská pietní místa (consulté le )
  20. Dederichs 2009, p. 151–152.
  21. MacDonald 1998, p. 186, 187.
  22. Dederichs 2009, p. 152.
  23. Binet 2010.
  24. Encyclopédie BS, : au fil des jours (Deuxième Guerre mondiale)
  25. Anthropoid: Czechoslovakia’s greatest resistance story, Radio Prague International
  26. A Prague church that defied Nazi rule, BBC, 1/9/2017
  27. McDonald 1998, p. 202.
  28. McDonald 1998.
  29. Burgess 1960.
  30. Axis History Forum • View topic – Dernier combat des assassins d'Heydrich
  31. Cowdery et Vodenka 1994.
  32. David Alon, Baisse de rideau sur le cinéma tchèque, 1939-1945, 9 septembre 2009, Radio Prague
  33. Williams, p. 223.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Laurent Binet, HHhH : roman, Paris, Grasset, , 440 p. (ISBN 978-2-246-76001-6).
  • (en) Alan Burgess, Seven Men At Daybreak, Evans Brothers Limited, (ISBN 0-553-23508-7).
  • (en) Michal Burian, Aleš Knížek, Jiří Rajlich et Eduard Stehlík, Assassination - Operation Arthropoid, 1941–1942, Prague, Ministry of Defence of the Czech Republic, , 96 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Ray R. Cowdery et Peter Vodenka, Reinhard Heydrich : Assassination, Lakeville, Victory WW2 Publishing Ltd., .
  • Mario R. Dederichs (trad. de l'allemand), Heydrich : le visage du mal, Paris, Tallandier, , 299 p. (ISBN 978-2-84734-411-0).
  • Robert Gheysens, « La mort de Heydrich. Il y a 25 ans : l'attentat contre Heydrich », Historia, no 247,‎ , p. 102-112.
  • (en) Callum McDonald, The Killing of Reinhard Heydrich : The SS “Butcher of Prague”, Da Capo Press, , 264 p. (ISBN 0-306-80860-9).
  • (en) Cynthia Paces, Prague Panoramas : National Memory and Sacred Space in the Twentieth Century, Pittsburgh, University of Pittsburgh Press, , 309 p. (ISBN 978-0-8229-6035-5).
  • (en) Louis Snyder, Encyclopedia of the Third Reich, Da Capo Press, (1re éd. 1976), 410 p. (ISBN 978-1-56924-917-8).
  • John Toland, Hitler, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 976 p. (ISBN 978-2-221-01139-3).
  • (en) Max Williams, Reinhard Heydrich : The Biography, vol. 2 : Enigma, Church Stretton, Ulric Publishing, , 272 p. (ISBN 978-0-9537577-6-3).

Filmographie

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  • Opération Anthropoïde, l’assassinat de Reinhard Heydrich, documentaire de Jarmila Buzkova, 78 min, 2013, produit par Image et Compagnie [vidéo]
  • Anthropoid, de Sean Ellis, 125 min, 2016 (britannique, tchèque, français)
  • HHhH de Cédric Jimenez, 120 min, 2017 (français)

Article connexe

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Liens externes

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