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Patrick John

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Patrick John
Illustration.
Fonctions
Premier ministre de la Dominique

(7 mois et 22 jours)
Président Louis Cools-Lartigue (intérim)
Fred Degazon
Louis Cools-Lartigue (intérim)
Jenner Armour (intérim)
Prédécesseur Lui-même (Premier de la Dominique)
Successeur Oliver Seraphin (intérim)
Eugenia Charles
Premier de la Dominique

(4 ans, 3 mois et 6 jours)
Prédécesseur Edward Oliver LeBlanc
Successeur Lui-même (Premier ministre de la Dominique)
Biographie
Nom de naissance Patrick Roland John
Date de naissance
Lieu de naissance Roseau (Dominique)
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Roseau (Dominique)
Nationalité dominiquaise
Parti politique Parti travailliste de la Dominique

Patrick John
Premiers ministres de la Dominique

Patrick John, né le à Roseau et mort le dans la même ville[1], est un homme d'État dominiquais, Premier ministre de 1974 à 1979[2].

Patrick John est né à Roseau le . il suit ses études en Dominique et travaille ensuite comme employé dans une société d'import-export puis s'investit dans la constitution du Water front and Allied Workers Union (WAWU). En 1965, sa popularité lui permet d'être élu maire de Roseau. En 1970, il participe aux élections générales sous les couleurs du Parti travailliste de la Dominique (DLP) et gagne le siège de Roseau. Il devient alors ministre dans le gouvernement d'Edward Oliver LeBlanc chargé des Communications, des Travaux, des Affaires intérieures, de l'Agriculture et des Finances.

En , il prend la direction du DLP à la suite de Le Blanc et devient Premier de Dominique. En , sous son impulsion, le Parlement de dominique vote le Dread Act, une loi bannissant les Dreads, un groupe de Rastafaris dominiquais, ayant pour but de se rallier les populations des campagnes, les Rastafaris présents en Dominique sont alors persécutés. Il prépare aussi le DLP pour les élections générales de 1975 et les remporte avec 16 élus sur 21.

Le , il présente l'idée d'indépendance à la nation lors d'un meeting à Salisbury et signe la Déclaration de Salisbury qui revendique une pleine indépendance de la Dominique. Le , la Dominique devient complètement indépendante et Patrick John devient le premier Prime Minister of Dominica. Face à l’agitation sociale, Patrick John déclare à plusieurs reprises l'État-d'urgence et développe les Forces de défenses dominiquaises dont il devient colonel. Il affronte aussi violemment le Parti de la liberté de Dominique et sa leader, Eugenia Charles. Le , les Forces de défenses dominiquaises tirent sur des manifestants devant le siège du parlement, plusieurs sont blessés et un jeune tué. Des représentants de la société civile réunis dans Comité pour le salut national demande la démission du gouvernement. Les manifestations massives pousse Patrick John a démissionné le , il est remplacé par Oliver Seraphin qui avait été son Ministre de l'Agriculture.

En 1980, Patrick John perd son siège et le Parti de la liberté de Dominique gagne les élections avec Eugenia Charles comme Prime Minister of Dominica. Patrick John avec l'aide d'anciens membres des Forces de défenses dominiquaises et le soutien de membres du Ku Klux Klan tente un coup d'état contre Eugenia Charles en montant l'Opération Red Dog. Le complot est découvert et Patrick John est condamné à douze ans de prison[3].

Après sa sortie de prison, Patrick John s'investit dans la Fédération de Dominique de football (DFA) dont il devient le président en 1992. Sous sa présidence la DFA s'affilie à la FIFA. Élus à plusieurs reprises président de la DFA et membre de la direction de la Concacaf. En 2011, il est cependant exclu de la FIFA pour avoir été impliqué dans les allégations de corruption dont fut suspecté Mohammed Bin Hammam. Il s'est depuis retiré de la vie publique.

  1. (en) « BREAKING: Dominica’s first prime minister, Patrick John, dies », sur dominicanewsonline.com, (consulté le ).
  2. (en) « Patrick Roland John »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur caribbeanelections.com (consulté le ).
  3. CarHis, « Les fachos à Roseau : l’opération « Red Dog » (Dominique, 1981) », sur caribhist.com, (consulté le ).

Liens externes

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