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Paul Hébert (acteur)

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Paul Hébert est un acteur, metteur en scène et directeur de théâtre québécois né le à Thetford Mines et mort le à Québec[1].

Orphelin de père à 3 ans[2], entouré de sa mère et de ses tantes d'origine irlandaise[2], Paul Hébert débute à 14 ans ses études classiques au Collège de Lévis et ses débuts au théâtre au Patro de Lévis, puis il termine ses études à la faculté de philosophie et de lettres de l'Université Laval, à Québec[3]. En 1945, il se joint aux Comédiens de Québec dirigés par Pierre Boucher. En 1949, jeune marié, Paul Hébert met le cap sur l'Europe avec son épouse[4]. Boursier en 1949 du « British Council of Arts », il étudie pendant deux ans au Old Vic Theatre à Londres, en Angleterre[3]. Boursier de la Canadian Foundation, il séjourne une année supplémentaire en Europe et s'installe à Montréal en 1952[3].

En 1954, Paul Hébert fonde le Théâtre Anjou, qu'il dirige jusqu'en 1956. Avec Albert Millaire, il fonde Le Chanteclerc à Sainte-Adèle, le premier théâtre d'été, qu'il dirige en 1956-1957. En 1961, il fonde et dirige le Théâtre d'été de l'Esterel à Sainte-Marguerite et en 1964 à Montréal, l'Atelier (de théâtre), qu'il dirige pendant trois ans. En 1965, il donne des cours d'improvisation à l'École nationale de théâtre. Nommé directeur du Conservatoire d'art dramatique de Montréal et vice-président du Centre national des Arts à Ottawa en 1969, il dirige le Conservatoire d'art dramatique de Québec l'année suivante[3].

Paul Hébert, cet homme de théâtre à la longue carrière, a été en particulier le cofondateur en 1970 du Théâtre du Trident, dont il est aussi le premier directeur artistique. Pour le Trident, il signe la mise-en-scène de plusieurs productions dont certaines connaitront un grand succès, comme Charbonneau et le Chef de John Thomas McDonough et Pygmalion de G. B. Shaw en 1971 ou La Mort d'un commis-voyageur d'Arthur Miller en 1972.

À la fin de la saison 1973-74, Paul Hébert quitte le Trident et est remplacé par un comité dont le règne ne durera qu'un an. Hébert reprend la direction du Trident en 1976 avant de la quitter pour de bon en 1978.

Il a aussi fondé le Théâtre Paul-Hébert à l'île d'Orléans en 1982, lequel est devenu en 1998 le Théâtre de la Dame blanche. Il a campé le rôle de Siméon Desrosiers dans la télésérie Le Temps d'une paix.

Le en soirée, à la demande de sa famille, c'est le Théâtre du Trident qui fait l'annonce de son décès. Paul Hébert meurt à l'hôpital du Saint-Sacrement à l'âge de 92 ans[5]. Les funérailles du comédien sont célébrées le à la chapelle de la Maison Gomin, à Québec.

Comme acteur

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Comme metteur en scène

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Comme directeur artistique

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Filmographie

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Télévision

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Honneurs, récompenses et nominations

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Honneurs, récompenses

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Il aurait normalement dû porter le patronyme Couillard (par exemple sous la forme Paul Couillard dit Hébert), car il est un descendant patronymique de Guillaume Couillard et de Guillemette Hébert, fille de « la famille des premiers colons de la Nouvelle-France », Louis Hébert et Marie Rollet[14] mais, depuis quelques générations, sa lignée opta pour le patronyme Hébert, pour compenser le fait que la descendance patronymique de cette souche Hébert se soit éteinte à la troisième génération canadienne, vers 1660.

Notes et références

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  1. a b c d e f et g « Paul Hébert: la mort d'un grand acteur », sur lapresse.ca, 20 avril 2017
  2. a et b Alexandra Perron, « Le théâtre social de Paul Hébert », Le Soleil, 14 décembre 2009, article consulté le 15 janvier 2012.
  3. a b c d et e « Paul Hébert : Chevalier (1994) », Ordre national du Québec, article consulté le 15 janvier 2012.
  4. a et b « Prix Denise-Pelletier 2007 », Prix du Québec, gouvernement du Québec, article consulté le 15 janvier 2012.
  5. « Le comédien Paul Hébert s’éteint à 92 ans », sur journaldequebec.com, 20 avril 2017
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y « Paul Hébert », sur Le Coffre aux souvenirs, Star Québec (consulté le ).
  7. a b c d e f g et h Solange Lévesque, « Devenir le personnage - Entretien avec Paul Hébert », Jeu, no 86,‎ , p. 64-76 (ISSN 0382-0335, lire en ligne, consulté le ).
  8. a b c et d Geneviève Bouchard, « Le doyen du théâtre Paul Hébert s'éteint », sur Le Soleil, (consulté le ).
  9. « Charbonneau et le chef », sur Compagnie Jean-Duceppe (consulté le ).
  10. a b c d e et f Raymond Bertin, « Paul Hébert », sur L'Encyclopédie canadienne (consulté le ).
  11. « Les médaillés - Révolution tranquille 50 ans », gouvernement du Québec, 2011, article consulté le 15 janvier 2012.
  12. Éric Moreault, « Studio-théâtre Paul-Hébert : «Un grand honneur» », dans Le Soleil, le 7 février 2012.
  13. « Paul Hébert, O.C., C.Q., B.A., D.h.c. : Officier de l'Ordre du Canada, 1987 », Ordre du Canada, article consulté le 15 janvier 2012.
  14. Sylvie Tremblay, « Les descendants de Louis Hébert, mythe ou réalité? », Cap-aux-Diamants, n° 58, été 1999, p. 50 ; article retransmis sur erudit.org et consulté le 15 janvier 2012.

Liens externes

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