Aller au contenu

Peaches (chanteuse)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Peaches
Peaches en concert en 2009
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Merrill Beth Nisker
Nationalité
Domicile
Formation
A. Y. Jackson Secondary School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Label
Genre artistique
Site web
Distinctions
Preis für Popkultur (d) ()
Berliner Bär ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Discographie
Discographie de Peaches (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Merrill Beth Nisker, dite Peaches /piːt͡ʃɪz/[1], est une chanteuse de rock née en 1966 à Toronto (Canada).

Elle a commencé comme professeur de musique et de théâtre pour les enfants. La nuit, elle vivait dans sa voiture tandis qu'elle faisait la tournée des salles de concert de Toronto pour y jouer du rock.

Elle débute dans un groupe de folk, Mermaid Café, du nom d'une chanson de Joni Mitchell. Elle rencontre MC « Chilly » Gonzales, Canadian Mocky et Sticky. Tous les quatre, ils forment un groupe : The Shit. Gonzales part à Berlin, et quand Peaches l'y rejoint, elle fait une prestation improvisée sur scène et se fait remarquer par un représentant du label Kitty-Yo.

Son premier album d'electroclash, mêlant sons électroniques cheap et instruments simplistes, The Teaches of Peaches, la propulse sur la scène internationale. Ceux qui ont vu Björk à Bercy en se souviendront de la première partie tenue par Peaches, bête de scène, seule face à 11 000 personnes, enchaînant les roulades et les pas de danse en minishort rose fluo, santiags aux pieds, ponctués de poses provocantes.

Sofia Coppola reprend une des chansons de cet album (Fuck the Pain Away) dans son film Lost in Translation. Le même titre apparaît dans l'épisode 3 de la saison 1 de The Handmaid's Tale, lorsque June et Moira font leur jogging.

Devenue icône branchée, elle sort deux albums supplémentaires Fatherfucker en 2003 et Impeach My Bush en .

En 2007, elle est l'une des premières artistes à participer au Hard Fest à Los Angeles[2].

En 2012, elle écrit, réalise, et joue dans le film Peaches Does Herself, un opéra électro-rock qui s'inspire de l'histoire de sa vie[3].

Thématiques

[modifier | modifier le code]
Peaches, vêtue façon glam metal, lors d'un concert en 2006.

La musique est minimaliste et efficace, les textes exclusivement centrés sur le sexe dans le but de questionner les genres et de remettre au goût du jour l'égalité des sexes. Les genres musicaux sont d'inspiration variée : hip-hop, rock, électro. La provocation est omniprésente, du choix des graphismes jusque dans ses interviews où elle répond aux questions sérieuses par la dérision et des blagues salaces.

L'identité sexuelle est un thème récurrent dans la musique de Peaches. Ses textes et son interprétation scénique s'emploient à brouiller les différences entre hommes et femmes, et elle apparaît sur la couverture de l'album Fatherfucker avec une barbe.

Elle se revendique comme un être sexuel, rejetant le cliché de chanteuse populaire « propre ».

Discographie

[modifier | modifier le code]

Albums studio

[modifier | modifier le code]
  • Lovertits (2000)
  • Set It Off (2001)
  • Rock Show (2001)
  • Kick It (avec Iggy Pop) (2003)
  • Operate (2003)
  • Shake Yer Dix (2003)
  • Downtown (2006)
  • Boys wanna be her (2006)
  • Technologic (peaches no logic remix) (avec Daft Punk) (2006)
  • Kiss Kiss Kiss (avec Yoko Ono) (2007)
  • Talk to Me (2009)
  • Lose You (2009)
  • I Feel Cream (2009)
  • Jonny (2010)
  • My Girls (avec Christina Aguilera) (2010)
  • Unzip Me (avec Cazwell) (2011)
  • Burst! (2012)
  • Light in Places (avec Empress Stah) (2015)
  • Bodyline (avec Nick Zinner) (2015)
  • Close Up (avec Kim Gordon) (2015)
  • Dick in the Air (2015)

Compilations

[modifier | modifier le code]
  • Chochotte (2008) compilation digitale électro queer française comprenant le featuring de Peaches dans le titre Fine as fuck de Scream Club (remix inédit par Commonwealth)

Participations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Prononciation en anglais canadien retranscrite selon la norme API.
  2. (en) « Justice, Peaches, 2 Live Crew 2 Ring In New Years in LA », sur LAist, (consulté le ).
  3. (en) « Peaches Does Herself », sur The Internet Movie Database, (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :