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Sisowath Kossamak

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Sisowath Kossamak
ព្រះមហាក្សត្រិយានី ស៊ីសុវត្ថិ មុនីវង្ស កុសុម នារីរ័ត្ន
Illustration.
Titre
Reine mère du Cambodge

(5 ans, 1 mois et 1 jour)
Prédécesseur Norodom Monineath
Successeur Norodom Monineath
Reine du Cambodge (contesté)

(10 ans, 3 mois et 19 jours)
Premier ministre Pho Proeung
Penn Nouth
Norodom Sihanouk
Nhiek Tioulong
Chau Sen Cocsal Chum
Norodom Kanthoul
Lon Nol
Son Sann
Penn Nouth
Lon Nol
Prédécesseur Norodom Suramarit
Successeur Monarchie abolie
Cheng Heng (intérim)
Biographie
Dynastie Sisowath (par naissance)
Norodom (par mariage)
Nom de naissance Preah Mahaksatriyani Sisowath Monivong Kossamak Nearirath Serey Vattana
Date de naissance
Lieu de naissance Phnom Penh
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Pékin
Père Sisowath Monivong
Mère Norodom Kanviman Norleak Tevi
Fratrie Sisowath Monireth
Sisowath Monipong
Sisowath Thavet Roeungsi
Conjoint Norodom Suramarit
Enfants Norodom Sihanouk
Religion Bouddhisme

Sisowath Kossamak

La princesse Sisowath Kossamak Nearirath Serey Vatthana, est née le , (khmer : ព្រះមហាក្សត្រិយានី ស៊ីសុវត្ថិ មុនីវង្ស កុសុមៈ នារីរ័ត្ន à Phnom Penh, au Cambodge. Fille du roi Sisowath Monivong, Sisowath Monivong et épouse de Norodom Suramarit, elle est également la mère de Norodom Sihanouk[1]. Elle est décédée le à Pékin en Chine.

En 1920 la princesse Preah Mahaksatriyani Sisowath Monivong Kossamak épouse le cousin de son père, Norodom Suramarit. De leur union naît le , un fils, Norodom Sihanouk, qui deviendra une figure dominante de la vie politique de son pays dans la seconde moitié du XXe siècle[2].

Durant sa vie elle aurait été généreuse envers les pauvres et se serait consacré au bien-être de la nation. Elle joua un rôle de représentation prépondérant, qui confirma sa grande popularité, durant le règne de son fils. Toutefois sa renommée fut quelque peu souillée, en 1965, lorsqu'un journal américain publia des propos qui l'accusèrent d'avidité et d’implications dans des affaires douteuses. Cet incident a conduit à l'attentat de l'ambassade américaine à Phnom Penh, ce qui décida le roi Norodom Sihanouk à rompre les relations diplomatiques avec les États-Unis[réf. nécessaire].

Le , le roi Suramarit décède des suites d’une longue maladie[3].

Sachant que la succession ne se réglera pas rapidement, Sihanouk persuade son oncle, le prince Monireth, par ailleurs frère de Kossamak, de diriger un conseil de régence en attendant la désignation d’un nouveau monarque. En fait, le fils du roi disparu n’est pas désireux de remonter sur le trône qu'il avait laissé à son père en 1955 (il ne reprendra officiellement le titre de roi qu'après 1993) et ne voit personne en qui il peut avoir suffisamment confiance pour le laisser prendre la couronne. Une possibilité, appuyée par Monireth, aurait été de choisir Kossamak. Elle n’a alors que 53 ans, est en bonne santé et a un sens aiguisé de la politique. Toutefois, bien que des femmes aient déjà régné sur le Cambodge, la dernière ayant été Ang Mey, couronnée en 1834 avec la bienveillance des autorités annamites, il aurait fallu modifier la constitution pour permettre à une femme d'accéder au trône[4],[5]. D'autre part, outre que l’opposition de la reine à la liaison de longue date de son fils avec Monique Izzi n’était un secret pour personne, le prince semblait vouloir échapper à l'influence de sa mère, ou au moins la limiter, plutôt que de la renforcer en la laissant régner. Finalement, Norodom Sihanouk conserve son poste de chef de l’État du royaume du Cambodge[6] alors que Kossamak reste au palais royal et a pour mission d’incarner l'institution monarchique. Elle demeure avec les regalia, les astrologues et le corps du ballet royal[7].

Statue de cire de la reine Sisowath Kossamak, gardienne, de 1960 à 1970, des traditions monarchiques d'un royaume sans roi.

Lors du coup d'État du , à l'instigation du prince Sisowath Sirik Matak et avec la bienveillance des États-Unis, Lon Nol dépose Norodom Sihanouk. De ce fait, la reine consort est contrainte de quitter le palais royal, par le nouveau gouvernement. Elle est assignée à résidence, dans une villa de la banlieue de Phnom Penh. Pour des raisons de santé en 1973, elle est autorisée à rejoindre son fils à Pékin en Chine, où elle décède, deux années plus tard[réf. souhaitée].

Généalogie

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Ang Duong
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sisowath du Cambodge
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Neang Pou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sisowath Monivong
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Van
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sisowath Kossamak
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Norodom du Cambodge
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Norodom Hassakan
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Norodom Kanviman
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sao
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sao Sambhat
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Yura Varman
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Honneur étranger

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La princesse Sisowath Kossamak est récipiendaire honoraire, en 1964, de la distinction de ordre de la Couronne du Royaume malaisien[8].

Références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  1. (en) « Cambodia - Modern Genealogy », Non European Royalty - Cambodia 1941, sur Ancestry.com Genealogical Gleanings (consulté le )
  2. « Cambodia_Heads », sur site=guide2womenleaders.com
  3. Philippe Preschez, Essai sur la démocratie au Cambodge, vol. 4, Centre d'étude des relations internationales, coll. « Recherches, Fondation nationale des sciences politiques », , 134 p., p. 92
  4. (en) Justin J. Corfield, The History of Cambodia, Greenwood Press, , 192 p. (ISBN 978-0-313-35722-0, présentation en ligne), p. 19
  5. Solange Lévesque, « Une terrible histoire d’amour », sur erudit.org, (consulté le )
  6. Jacques Népote et Prince Sisowath Ravivaddhana Monipong, État présent de la Maison royale du Cambodge, Institut de la Maison royale du Cambodge, , 154 p. (ISBN 978-2-910583-01-9)
  7. (en) Trudy Jacobsen, Lost Goddesses : Denial of Female Power in Cambodian History, Copenhague, NIAS Press, , 344 p. (ISBN 978-87-7694-001-0 et 87-7694-001-2, lire en ligne), p. 183-185
  8. (zsm) « Senarai Penuh Penerima Darjah Kebesaran, Bintang dan Pingat Persekutuan Tahun 1964 » [PDF]