Théocratie constitutionnelle
L’expression théocratie constitutionnelle décrit une forme de gouvernement élu dans laquelle une seule religion obtient un rôle central faisant autorité dans le système juridique et politique. Contrairement à une théocratie pure, le pouvoir réside dans des personnalités politiques laïcisées opérant dans les limites d’une constitution, plutôt que dans la direction religieuse.
Histoire
[modifier | modifier le code]L’expression a été utilisée en relation avec le gouvernement iranien de l’ayatollah Khomeiny en 1987 par Olivier Roy[réf. nécessaire], et à partir des années 1990 a été utilisée dans les discussions de l’Iran, et parfois d’autres gouvernements. Le professeur Mahmood Mamdani[réf. nécessaire] a parlé d’une « théocratie constitutionnelle » dans le contexte d’une « autorité cléricale à l’échelle de l’État en Iran ». Ran Hirschl, de la faculté de droit de l’université de Toronto, a écrit plus d’un article sur les « theocracies constitutionnelles » : par exemple, considérant « les États modernes officiellement régis par les principes des lois islamiques de la charia »[réf. nécessaire].
Le concept de théocratie constitutionnelle est également utilisé par les journalistes qui écrivent sur l’Iran[réf. nécessaire][5], ou sur le processus d’élaboration d’une constitution en Irak[réf. nécessaire][6], et dans les discussions générales sur la relation entre la religion et le gouvernement. À la suite de son lien avec la révolution islamique iranienne, l’expression a également été utilisée pour discuter, entre autres sujets, de la politique turque du début du XXe siècle[réf. nécessaire] [7] et de la politique tchétchène contemporaine[réf. nécessaire]. [8]