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Un, deux, trois...

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Un, deux, trois...
Auteur Agatha Christie
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Roman policier
Version originale
Langue Anglais
Titre One, Two, Buckle My Shoe
Éditeur Collins Crime Club
Lieu de parution Londres
Date de parution
Version française
Traducteur Michel Le Houbie
Éditeur Librairie des Champs-Élysées
Collection Le Masque no 359
Lieu de parution Paris
Date de parution 1948
Nombre de pages 245 p.
Chronologie
Série Hercule Poirot

Un, deux, trois... (titre original : One, Two, Buckle My Shoe) est un roman policier d'Agatha Christie publié en au Royaume-Uni, mettant en scène le détective belge Hercule Poirot. Il est publié l'année suivante aux États-Unis sous le titre The Patriotic Murders (réédité en 1953 sous le titre An Overdose of Death), et huit ans plus tard, en 1948, en France.

Hercule Poirot se remet bon gré mal gré d'une visite chez son dentiste, Henry Morley, au cours de laquelle celui-ci lui a plombé trois dents, lorsque l'inspecteur Japp lui téléphone pour lui annoncer la mort du praticien. Il s'avère, pendant un moment, que le dentiste aurait pu mettre fin à ses jours après avoir commis une erreur mortelle pour l'un de ses autres patients du même jour.

Mais le détective, constatant la mystérieuse disparition d'une patiente et la présence ce même matin, parmi les autres patients ayant reçu des soins, d'Alistair Blunt, financier et homme politique connu et respecté, se demande si quelqu'un, dans les milieux extrémistes de gauche ou de droite, ne chercherait pas en réalité à attenter à la vie de ce dernier, afin de déstabiliser le Royaume-Uni[1]. Deux autres meurtres ont lieu dans cette affaires...

Personnages

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  • Hercule Poirot, le détective belge et patient du docteur Morley ;
  • George, son valet de chambre ;
  • l'inspecteur-chef Japp, chargé de l'enquête ;
  • le docteur Henry Morley, dentiste à Harley street ;la victime
  • Miss Georgina Morley, sa sœur ;
  • le docteur Reilly, dentiste associé de Morley ;
  • Gladys Nevill, assistante de Morley ;
  • Alfred, groom du cabinet dentaire ;
  • Alistair Blunt, banquier et patient du docteur Morley ;
  • Mrs Julia Olivera, nièce de Rebecca Arnholt-Blunt, défunte femme d'Alistair Blunt ;
  • Miss Jane Olivera, petite-nièce de Rebecca Arnholt-Blunt, défunte femme d'Alistair Blunt ;
  • Mr. Amberiotis, patient du docteur Morley, seconde victime ;
  • Mr. Barnes, ancien fonctionnaire au Home Office et patient du docteur Morley ;
  • Miss Mabelle Sainsbury Seale, patiente du docteur Morley ;
  • Agnès Fletcher, femme de ménage, puis cuisinière de Miss Morley ;
  • Howard Raikes, patient du docteur Reilly ;
  • Frank Carter, fiancé de Gladys Nevill ;
  • Mr. Selby, secrétaire d'Alistair Blunt ;
  • Miss Helen Montressor, parente pauvre d'Alistair Blunt ;
  • Mrs Adams, amie de Mabelle Sainsbury Seale ;
  • Sergent Beddoe ;
  • Mrs Harrison, propriétaire du Glengowrie Court, où loge Miss Sainsbury Seale ;
  • Mrs Merton, voisine et amie de Mrs Sylvia Chapman au 82, King Leopold Mansions.

Élaboration du roman

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Bien que ne figurant pas dans le peloton de tête des romans les plus connus de la « dame de Torquay », Un, deux, trois... est intéressant par la façon habile dont s'entrecroisent et se complètent deux genres littéraires très différents : le whodunit classique (roman d'énigme) et la fiction teintée d'éléments l'apparentant, de loin, au roman d'espionnage.

La nursery rhyme

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Pour ce roman, Agatha Christie a repris la technique de la nursery rhyme (comptine) déjà utilisée avec brio dans Dix petits nègres (1939), tout en s'accordant plus de liberté, et parfois beaucoup d'humour, dans la manière de faire « coller » l'intrigue du roman aux dix vers de la comptine. Cette fois-ci, elle suit la comptine anglaise One, Two, Buckle My Shoe (en).

One, Two, Buckle My Shoe Titres français des chapitres du roman
One two buckle my shoe
Three, four, knock at the door
Five, six, pick up sticks
Seven, eight, lay them straight
Nine, ten, a big fat hen
Eleven, twelve, dig and delve
Thirteen, fourteen, maids a-courting
Fifteen, sixteen, maids in the kitchen
Seventeen, eighteen, maids in waiting
Nineteen, twenty, my plate's empty
Un, deux : je boucle mon soulier,
Trois, quatre : je ferme la porte,
Cinq, six : j'amasse des brindilles,
Sept, huit : je les mets en ordre,
Neuf, dix : une poule bien dodue,
Onze, douze : les garçons bêchent,
Treize, quatorze : les filles se font faire la cour,
Quinze, seize : les unes sont à la cuisine,
Dix-sept, dix-huit : et les autres au salon,
Dix-neuf, vingt : mon assiette est vide…

Les experts en nursery rhymes se perdent en conjectures sur l'origine exacte de la comptine, s'accordant seulement, ce qui semble une évidence, pour y voir un moyen commode, plaisant et ludique pour apprendre à compter aux jeunes enfants. Il semble également qu'il en existe quelques petites variantes localisées.

Note : les rééditions britanniques et françaises du roman ont toujours conservé les titres originaux dans les langues respectives (One, Two, Buckle My Shoe et Un, deux, trois...)

Adaptations

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Notes et références

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  1. Ceci dans un contexte d'approche de la Seconde Guerre mondiale, le roman, bien que paru à la fin de l'année 1940, ayant été rédigé par Agatha Christie dans le courant de l'année 1939, probablement avant le déclenchement des hostilités, ainsi que le laissent penser plusieurs passages du livre.

Lien externe

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