Yōhei Kōno
Yōhei Kōno 河野 洋平 | |
Yōhei Kōno en 2008 | |
Fonctions | |
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Vice-Premier ministre du Japon | |
– (1 an, 3 mois et 2 jours) |
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Monarque | Akihito |
Premier ministre | Tomiichi Murayama |
Gouvernement | Murayama |
Prédécesseur | Tsutomu Hata |
Successeur | Ryūtarō Hashimoto |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Hiratsuka Japon |
Nationalité | Japonaise |
Parti politique | Parti libéral-démocrate |
Père | Ichirō Kōno |
Enfants | Tarō Kōno |
Diplômé de | Université Waseda |
Profession | Homme politique, diplomate |
Site web | www.yohei-kono.com/index.html |
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Yōhei Kōno (河野 洋平, Kōno Yōhei ), né le à Hiratsuka dans la préfecture de Kanagawa, est un homme politique japonais membre du Parti libéral-démocrate (PLD). Il a servi en tant que Président de la Chambre des représentants de novembre 2003 jusqu'à août 2009[1], date à laquelle le PLD perd sa majorité lors des élections législatives de 2009. Il a également présidé l'Association japonaise des fédérations d'athlétisme de 1999 à 2013.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Ichiro Kono, qui fut vice-premier ministre du Japon. Yōhei Kōno effectue ses études secondaires au lycée Waseda[2].
Il est admis à l'université Waseda en 1955, où il étudie l'économie au sein de la faculté de science politique et d'économie[3]. Il est alors camarade de classe de Yasuo Fukuda. Il s'engage dans le club de course automobile. Il est diplômé en 1959[4].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]et a travaillé pour la société Marubeni Corporation. Sa carrière politique débute en 1967. Kōno est connu pour être un personnage controversé dans le débat des « femmes de réconfort », pour la déclaration qu'il a faite le 4 août 1993, quand il était Secrétaire général du gouvernement. Dans sa déclaration, faite après que l'historien Yoshiaki Yoshimi ait annoncé qu'il avait découvert dans la biblioth��que de l'Agence de la Défense à Tokyo des preuves documentaires que l'Armée impériale japonaise avait créé des « centres de délassement», il a admis que l'Armée impériale avait été impliquée, directement et indirectement, dans la mise en place d'« équipements de confort » et que la coercition avait été utilisée dans le recrutement et la rétention des femmes.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Yōhei Kōno fut ministre des Affaires étrangères de 1994 à 1996 puis de 1999 à 2001.
Il est président du PLD entre 1993 et 1995[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Kono's tenure longest as speaker », The Japan Times, (consulté le )
- (ja) 文藝春秋, 文藝春秋社, (lire en ligne)
- (ja) 日本の論点, 文藝春秋, (lire en ligne)
- (ja) Gekkan Jiyū Minshu, (lire en ligne)
- (en-US) Eric Johnston, « Could reform mission put Taro Kono on path to succeed Japan Prime Minister Yoshihide Suga? », sur The Japan Times,